Fil rose 31 octobre 2024

Centre Clinical, Soyaux (16)
Rose pour tous

Il aura fallu un mois entier pour que le Centre Clinical déroule toutes les activités programmées. Dès le 1er octobre, des nœuds roses métalliques étaient accrochés sur quatre façades de la clinique et l’enseigne du toit s’illumine de rose tous les soirs. Affichage et films incitant au dépistage tournent en boucle sur les écrans d’accueil et la chaîne interne.

Dans les halls de consultations, c’est sous un ciel de parapluies roses que, chaque jeudi, des bénévoles de la Ligue contre le cancer et de l’association Vivre comme avant ont tenu un stand d’information. L’association Lovely solidarity s’est même jointe jeudi passé à la manifestation. Dans le service de médecine et chimiothérapie, l’installation d’une bulle bien-être par un laboratoire a permis à l’association Fleur d’ISA de dispenser des soins de bien-être aux patientes le temps d’une journée, dans un cadre très cocooning.

Sur le terrain, oncologues, radiothérapeutes et chirurgiens ont proposé aux correspondants du territoire une conférence dans le cadre détendu d’un restaurant, sur les avancées dans la prise en charge médicale du cancer du sein. Plus sportivement, plus de 80 représentants de l’établissement ont participé à la course « Les bulles roses », organisée par la ville d’Angoulême. Au départ, infirmiers, sages-femmes et médecins du centre tenaient un stand pour rappeler au grand public les enjeux et les modalités de la campagne de dépistage du cancer du sein.

Enfin comme chaque année, la mobilisation s’est achevée par une journée en rose, de la tenue vestimentaire au contenu de l’assiette. Fabienne Truffandier, attachée de direction, conclut « Chaque année, la mobilisation prend de l’ampleur et nous ne pouvons que nous en réjouir ! »


Centre Hospitalier Privé de l’Europe,
Le Port-Marly (78)
Un quiz pour tout savoir

« Pensez-vous que la consommation d’alcool augmente le risque de cancer ? Selon vous, est-ce que le cancer du sein se transmet génétiquement ? Est-ce que la nutrition est un facteur de risque du cancer du sein ? » Le public qui s’est rendu sur le stand Octobre Rose du Centre Hospitalier Privé de l’Europe le mardi 15 octobre connaît désormais les réponses*.

Durant toute la journée, une bénévole de la Ligue contre le cancer, la représentante d’un laboratoire, un prothésiste capillaire et plusieurs professionnels de santé de l’établissement ont accueilli les patientes et les visiteurs pour leur proposer des conseils individualisés et les initier au dépistage, avec l’auto-examen des seins à l’aide d’un buste. La présence d’une socio-esthéticienne a été également très appréciée auprès des patients.

* les réponses sont dans l’ordre : oui, oui dans 5 à 10 % des cas, oui.

Hôpital Privé Marne Chantereine,
Brou-sur-Chantereine (77)
Participer, informer, témoigner et inaugurer

L’Hôpital Privé Marne Chantereine s’est mobilisé tout au long du mois d’Octobre Rose sur plusieurs temps forts. L’établissement a notamment activement participé à la marche organisée par la mairie de Brou-sur-Chantereine. « En collaboration avec la communauté d’agglomération, nous avons pu proposer à nos patients et salariés un stand où était présent un oncologue, afin de sensibiliser à l’autopalpation à l’aide d’un buste », partage Maëlle Roland, assistante de direction. « Nous avons eu l’honneur d’écouter le témoignage d’une patiente sur son combat contre le cancer. Ce mois de sensibilisation a également été un temps fort pour notre établissement qui a inauguré son nouveau service de chimiothérapie le 15 octobre. »

Pour compléter ce beau programme, des services ont été décorés aux couleurs de la campagne et des goodies (pin’s, t-shirt, stylo) ont été offerts aux personnels.


Hôpital Privé Saint-Martin – Pessac , Clinique Saint-Augustin – Bordeaux, Polyclinique Jean Villar- Bruges (33)
Tatouages artistiques pour soigner les maux

Pour la première fois l’Hôpital Privé Saint-Martin, la Clinique Saint-Augustin et la Polyclinique Jean Villar ont réalisé une campagne Octobre Rose commune. Chacun des établissements a exposé des photos de Nathalie Kaïd, photographe bordelaise qui a travaillé en collaboration avec l’association « Sœurs d’encre by rose tattoo ». Ces tatoueuses professionnelles réalisent les tatouages artistiques sur les poitrines et cicatrices de femmes atteintes d’un cancer du sein. À la Polyclinique Jean Villar, la photographe, une tatoueuse de Sœurs d’encre et une des femmes qui s’était prêtée au jeu en étant modèle de l’exposition, sont venues présenter, commenter et témoigner.

À Hôpital Privé Saint-Martin et la Polyclinique Jean Villar une journée de prévention a été organisée en collaboration avec le Ligue contre le cancer et l’association la Maison Rose, qui propose des soins de support aux patientes.

Et comme chaque année, plus de 100 représentants des trois établissements ont pris le départ de la course du Ruban rose de Bordeaux, le week-end du 19 et 20 octobre. « Entre les pluies et les fortes marées, les sportifs ont parfois couru les pieds dans l’eau le long de la Garonne », raconte Julie Steunou, responsable communication ELSAN Gironde-Dordogne. « Mais ils sont venus. Bravo aux sportifs et aux artistes pour leur engagement. »

Hôpital privé de la Loire, Saint-Étienne (42)
Sport et viennoiseries

Le bar à ongles, une valeur sûre ! « Organisé pour les patientes en chimiothérapie, c’est un moment à part qui plaît beaucoup. Cela permet de discuter, d’échanger et surtout découter », souligne Lauriane Barnier, assistante de direction. Parmi les autres activités qui ont le vent en poupe : la bulle bien-être, à destination cette année des patient(e)s en oncologie. Soit 20 à 30 min pour chacun(e), le temps de réaliser un massage, un soin esthétique ou tout simplement de parler. Une journée prévention avec un buste d’autopalpation s’est également tenue dans le hall et l’établissement a participé au « Pink Breakfast », qui a permis à chaque équipe de déguster des viennoiseries roses.

L’activité physique est ancrée dans les mœurs : participation à la course de la Sainte rose, challenge avec la Fondation Ramsay Santé, ou encore la participation à la course le relais de l’OMS pour les patientes soutenues par les équipes… la chaîne solidaire est en mouvement.

Maternité Sainte Félicité, Paris (75)
Un parcours sans faute

Praticiens libéraux, direction, personnels soignant et administratif, Petites sœurs… tous ont bravé la pluie pour la bonne cause. Le 6 octobre dernier, 37 représentants de la Maternité Sainte-Félicité ont participé à la course solidaire Odyssea. « Ce qui au vu de l’effectif de la maternité est énorme ! », s’enthousiasme Morgane Frechin, responsable communication. Sous le dossard de l’établissement, ils ont couru ou marché selon leurs capacités et se sont retrouvés à l’issue des épreuves dans le village rose organisé par les sponsors. « Avec en récompense, outre la satisfaction de participer à une action en faveur d’Octobre Rose, le plaisir de partager un moment ensemble, hors des murs de la maternité. Il y a eu un effet fédérateur très fort qu’ils ont tous apprécié », se réjouit la responsable communication.

Pour faire passer l’effectif de 10 en 2023 à 37 cette année, la maternité s’y est prise plus tôt. « Pour avoir le temps de communiquer, d’organiser l’équipe etc., on a ouvert les inscriptions en mai et on les a bouclées en juin. La direction a été un vrai moteur dès le début et a pris en charge le coût des dossards de tous les participants. On avait peur d’avoir des désistements mais finalement, il n’y en a eu qu’un, le jour de la course et pour raison médicale… » Un parcours sans faute qui va sans doute faire des émules en 2025, à commencer, c’est promis, par Morgane elle-même !

Polyclinique du Maine, Laval (53)
Enfants de cœur

Une jolie surprise à l’occasion d’Octobre Rose cette année : le don de coussins de confort aux patientes en chimiothérapie par un centre de loisirs de la région. « Aidé par des animatrices, un groupe d’enfants s’est porté volontaire pour fabriquer ces coussins en forme de cœur et les apporter au service, qui les a reçus avec des sucreries et… des réponses à leurs nombreuses questions », relate Géraldine Simian, responsable du service.

Le 17 octobre, des stands de prévention ont accueilli visiteurs, patients et soignants dans le hall pour des échanges autour de la prévention. Des stands axés sur la diététique, l’activité physique adaptée mais aussi une socio-esthéticienne et une onco-coiffeuse ont informé le public. Le buste pédagogique a aussi remporté son petit succès. Le public a découvert les gestes de l’autopalpation et senti sous ses doigts les altérations possibles, dont certaines sont plus difficiles à déceler.

Centre Hospitalier Privé Brest, Brest (29)
Se dire que l’on va le faire et le faire…

L’édition 2024 de la campagne de dépistage du cancer du sein au Centre Hospitalier Privé Brest s’est déroulée hors et dans les murs. En collaboration avec la communauté de communes du pays d’Iroise, deux jours de mobilisation ont été organisés. Angélique Le Bourdonnec raconte : « En parallèle de l’exposition « Au cœur du sein », l’équipe chargée d’accompagner les patients au sein de notre établissement ont pu aller à la rencontre du grand public pour porter des messages de prévention, diffuser de l’information sur le dépistage et répondre à leurs questions. Trois mini-conférences sur le cancer et la sexualité, la chirurgie du cancer du sein et la reconstruction mammaire ont été animées par les praticiens du CHP Brest. Certes, les personnes que nous rencontrons sont informées mais la mobilisation demeure indispensable pour que les données de participation à la campagne de dépistage grimpent. C’est aussi pour cela que le centre de radiologie avait bloqué des rdv de dépistage qui ont été directement proposés lors de ces journée. Cette offre facilite la démarche ; nous savons tous qu’entre se dire je vais prendre un rdv et le faire, il y a parfois un grand pas à franchir… « De plus, une soirée médicale DPC à destination des médecins généralistes a été organisée sur le sujet afin de renforcer le lien ville-hôpital et d’échanger sur les pratiques. »

Au sein de l’établissement, l’ensemble des patients suivis en cancérologie ont pu participer à des cafés d’information au sein d’une bulle rose et des ateliers pour tester certains soins de support (réflexologie, socio-esthétique, sophrologie). « Nous avons réalisé un flyer sur lequel figurent au recto un bulletin d’inscription aux ateliers et au verso l’éventail des soins de support proposés au sein du CHP Brest. L’information relative aux soins de support est souvent donnée au moment de la consultation d’annonce, lorsque le patient est assommé par la nouvelle de sa maladie. Nous souhaitons communiquer bien en amont et sensibiliser les patients à tout ce qui existe pour améliorer leur bien-être. »

Crédits photos : Centre Clinical, Soyaux (16), Centre Hospitalier Privé de l’Europe, Le Port-Marly (78), Hôpital Privé Marne Chantereine, Brou-sur-Chantereine (77), Hôpital privé de la Loire, Saint-Étienne (42), Maternité Sainte Félicité, Paris (75), Polyclinique du Maine, Laval (53), Centre Hospitalier Privé Brest, Brest (29), Hôpital Privé Saint-Martin, Clinique Saint-Augustin, Polyclinique Jean Villar, Pessac, Bordeaux, Bruges (33)