Clinique des Cèdres, Cornebarrieu (31)
À fond la forme
Fatigués mais heureux. Le 3 octobre, peu après le départ de la course « Je me ligue contre le cancer », Alexandre et Samir, deux brancardiers de la clinique, repèrent un homme à mobilité réduite peinant à avancer seul dans son fauteuil, l’accompagnant ayant fait défaut. Les deux collègues décident de pousser à tour de rôle le fauteuil jusqu’à la ligne d’arrivée, une dizaine de kilomètres plus loin. Solidaires jusqu’au bout. Tout comme la clinique, qui a pris à sa charge les inscriptions à la course de ses salariés (les bénéfices sont reversés à la Ligue contre le cancer) et qui enchaîne depuis le début du mois les animations : ciel de parapluies roses à l’accueil, challenge « mon bonnet rose » ou encore bulle de bien-être le 5 octobre. « Ça a été un vrai succès », assure Maxime Diana, responsable de la communication. « Le matin, la sophrologue n’a pas arrêté pendant deux heures et l’après-midi, la réflexologue n’a pas eu une minute à elle ! » Du 11 au 15 octobre, tout le personnel était en rose et le 12 octobre, un menu rose a été servi au self. Vous reprendrez bien une part de framboisine ?
Institut de Cancérologie Paris Nord, Sarcelles (95)
Coussins cœur
Nichés dans une grande corbeille à l’accueil du service de cancérologie, les coussins cœur affichent de jolies couleurs, du rose au bordeaux. Depuis lundi, chaque patiente de l’ICPN en première consultation pour un cancer du sein en reçoit un, cadeau de la Ligue contre le cancer du Val-d’Oise. Placé sous le bras, il est destiné à soulager les douleurs postopératoires. Ce même lundi, en partenariat avec la ville et les associations de lutte contre le cancer, une réunion d’information animée par des professionnels de l’institut dans une maison de quartier de Sarcelles, informait le grand public sur les bénéfices du dépistage, le parcours de soins et l’après chirurgie. Deux autres réunions sont prévues les 26 et 29 octobre. Et dans l’établissement où le personnel arbore des vêtements et accessoires roses, la responsable de l’association Mandalia qui accompagne les femmes pendant et après le traitement délivrera informations et conseils l’après-midi du 19. Le 21, ce sera au tour de la responsable de l’association Vivre comme avant, qui apportera son soutien aux femmes malades. Un soutien fort, étant elle-même passée par cette expérience.
Clinique de Vitrolles, Vitrolles (13)
Cup cakes et manucure… roses
Tout était prêt mardi dernier pour la journée Octobre Rose de la clinique. Profitant d’une météo clémente, une grande table a été installée à l’extérieur. Sur une nappe rose, des plaquettes d’information sur le dépistage y côtoyaient boissons et viennoiseries ainsi que d’appétissants cup cakes roses ornés de cœurs rouges, préparés bénévolement par la cuisinière de la clinique. Juste à côté, dans une bulle de bien-être, l’onco-esthéticienne de l’établissement offrait manucures (roses) et soins des mains, dispensant également des explications et des conseils sur les soins de support. Le personnel, les patients et les visiteurs ont ainsi pu faire le plein d’informations dans une ambiance conviviale. Au sein de l’établissement, l’affichage largement déployé sur Octobre Rose jusqu’à la fin du mois se charge de faire passer l’information sur le dépistage pour ceux qui n’auraient pas pu profiter de cette journée.
Clinique Hartmann, Neuilly-sur-Seine (92)
Femmes âgées : lutter contre les idées reçues
« À mon âge, je ne risque plus d’avoir ce cancer, et de toute façon, ça n’évolue pas en vieillissant… ». « Si je n’ai pas été convoquée pour faire ma mammographie, c’est bien que je ne risque plus rien ? Et puis, à quoi bon me soigner à mon âge ? » C’est précisément pour lutter contre ces idées reçues que les équipes médicales de la clinique ont insisté sur le cancer du sein chez la femme âgée, au cours de leur colloque le 16 octobre dernier. Devant un public d’environ 80 personnes – composé presque exclusivement de femmes -, ils ont insisté sur l’importance de continuer le dépistage individuel (mammographie) après 75 ans, expliquant qu’un tiers des cancers du sein touche les femmes de plus de 70 ans et 48 % des décès les femmes de 74 ans ou plus… précisément celles qui sont exclues du dépistage de masse organisé ! Dans cette tranche d’âge, moins de 5 % des cancers sont détectés par le médecin traitant, 2/3 étant repérés par la patiente elle-même avec une taille de plus de 2 cm dans 4 cas sur 5. Des chiffres qui ont marqué l’auditoire et à faire circuler sans plus tarder.
Clinique des Côtes du Rhône, Roussillon (38)
Plusieurs centaines de roses
La Clinique des Côtes du Rhône s’est emparée de la campagne d’information en faveur du dépistage du cancer du sein en distribuant des centaines de roses aux patients et visiteurs de la clinique mais aussi aux agents et usagers de la mairie de Roussillon et de la communauté de communes. « Nous souhaitions marquer les esprits et insister sur le fait que lutter contre le cancer du sein c’est avant tout faire de la prévention. Il faut le détecter tôt. C’est pourquoi Jean-Loup Durousset, PDG, Alexandre Gairoard, DG, et d’autres membres de l’équipe de la Clinique des Côtes du Rhône se sont déguisés en flamant rose et ont distribué ces centaines de roses… roses », explique Wassila Hamami, chargée de la communication.
Durant tout le mois d’Octobre Rose, les Cliniques des Côtes du Rhône et Natécia (Lyon 8e) accueillent chacune seize portraits de femmes de la photographe Christelle Guénard. À travers ces photos, ces femmes témoignent de leur féminité et de leur force. « Elles m’ont donné une belle leçon et ont changé mon regard sur le corps. Ce ne sont pas des femmes mutilées ou malades, mais des femmes qui débordent de vie. J’ai voulu à travers mon objectif retransmettre mon ressenti. Ce sont des femmes magnifiques », Christelle Guénard. De plus, en collaboration avec différentes associations, les actions pour mobiliser les patients et les visiteurs sont multiples. « Tous les jours, nous proposons des activités sportives, des ateliers de prévention animés par des médecins et des espaces destinés à l’échange. »
Hôpital privé du Grand Narbonne,
Montredon-des-Corbières (11)
Des gestes qui sauvent
Le procédé est ingénieux et permet d’apprendre à déceler les anomalies. Le 15 octobre, après une journée d’information « classique » la veille avec des stands dans le hall d’accueil, la polyclinique a organisé un atelier de sensibilisation à l’autopalpation ouvert au public. Dans une salle un peu à l’écart, chaque volontaire était équipée d’un buste souple, fixé aux épaules, et apprenait, guidée par un(e) professionnel(le), à effectuer les bons gestes de l’autopalpation. « Face à un miroir, elle devait trouver des anomalies comme une masse au niveau des seins, une rétractation des mamelons, des ganglions rétroclaviculaires… » explique Christelle Widiez, IDE coordinatrice en cancérologie et organisatrice des animations. « Certaines anomalies sont dures à déceler et si on ne fait pas la palpation comme il faut, on ne les trouve pas. » Si ces gestes peuvent sauver la vie, leur apprentissage s’est toutefois déroulé dans une ambiance conviviale, les soignants ayant veillé à s’adapter au profil et à la sensibilité de chacune.
Clinique Notre-Dame, Vire (14)
L’arbre à messages bienveillants
« J’ai été opérée il y a six ans, ça marche, il faut y croire. Courage les filles ! » Chaque mois d’octobre depuis trois ans, des messages comme celui-ci, d’amour, de soutien ou de remerciement viennent se greffer sur un gros arbre en carton installé dans le hall d’accueil. Juste à côté, dans un cadre lumineux, sont affichés les messages des années précédentes. Parmi les autres animations, la clinique a organisé une tombola ouverte au personnel et aux médecins. L’argent récolté sera reversé à l’association Ruban rose. « Nous avons sollicité les commerçants de Vire pour les lots et ils nous en ont tellement donnés que chaque ticket ou presque va être gagnant », se réjouit Pauline Cavey, responsable qualité. Soins esthétiques, coupes et brushing, produits de beauté, entrées dans l’espace bien-être de la piscine locale, séances offertes dans un club de sport… décidément, le cancer du sein ne laisse personne indifférent. Et pour parler de « l’après chirurgie », le chirurgien général et digestif de l’établissement animera une soirée de sensibilisation le 20 octobre à destination des kinés, sages-femmes, médecins de l’établissement et tout le personnel.
Polyclinique de l’Ormeau, Tarbes (65)
Période rose
Un visage de femme, des montagnes enneigées, des parapluies roses dans le ciel… dans le service de chimiothérapie, les tableaux d’une dizaine de patients animent les murs grâce à l’initiative de l’accompagnatrice en santé qui, tout au long de l’année, a proposé à ceux qui avaient la fibre artistique de peindre pour Octobre Rose. À dominante rose, ces œuvres ouvrent des fenêtres sur un monde apaisé. Dans le hall d’accueil, c’est une bulle de bien-être qui a accueilli les visiteurs les 14 et 15 octobre. La socio-esthéticienne de l’établissement y a effectué des séances de maquillage, des massages, soins du visage… Une ancienne patiente, membre de l’association Jeune et Rose, a animé un atelier foulard et bandeaux pour apprendre aux patientes à les porter de façon élégante et décontractée. Deux ateliers d’autopalpation ont également été organisés et des kinésithérapeutes du Réseau du sein, formés à la prise en charge de patientes opérées, ont effectué des massages pour tous, y compris le personnel. « Nous souhaitions que tout le monde profite de cet espace de détente et de convivialité » précise Emmanuelle Foltier, adjointe de direction. En fin de journée, vendredi, une cinquantaine de professionnels de la clinique ont participé à la Tarb’elles, une marche et course de 6 km à l’initiative de la ville de Tarbes.
Les soins de support
Les soins de support sont proposés aux patients du début à la fin des traitements. Ils ont pour objectif d’améliorer la qualité de vie des patients et de leurs aidants. Ces soins complémentaires visent à minimiser les effets secondaires dus aux traitements et considèrent le patient dans sa globalité. Gestion de la douleur, de la fatigue morale et physique, des troubles digestifs, problèmes de peau sont les effets que les soins de support tentent de minimiser pour une amélioration de l’image de soi, la reprise d’une activité physique adaptée ; in fine pour mieux vivre la maladie.
« La Ligue contre le cancer participe au développement des soins de support en s’engageant pour que chaque malade puisse bénéficier de cet accompagnement global et trouver des réponses aux conséquences de la maladie. »
Crédits photos : Hôpital privé du Grand Narbonne, Institut de Cancérologie Paris Nord, Clinique Notre-Dame, Clinique des Cèdres, Clinique de Vitrolles, Clinique Hartmann, Polyclinique de l’Ormeau, Clinique des Côtes-du-Rhône