Chasse aux perturbateurs endocriniens : la SNPE2
Les modes d’action des perturbateurs endocriniens (PE) sont encore trop méconnus mais ils sont omniprésents dans notre environnement. Les ministères des Solidarités et de la Santé et de la Transition écologique et solidaire ont décidé d’en faire « un enjeu prioritaire ».
La France est pionnière sur ce sujet et s’appuie sur l’expertise de ses agences publiques, en premier lieu l’ANSES. La SNPE2 s’inscrit dans la Stratégie nationale de santé et le plan Priorité prévention et « contribuera à réduire la contamination de l’environnement et l’exposition de la population aux perturbateurs endocriniens ».
3 objectifs sont définis et 50 actions :
– former et informer. Tout un chacun et les professionnels de santé en particulier, doivent « pouvoir accéder à une information fiable, mais surtout sur les moyens d’agir, pour réduire son exposition ou celle de ses proches ». La SNPE2 porte une attention particulière aux périodes de la vie les plus sensibles (petite enfance, puberté, grossesse). Les actions de sensibilisation sur les territoires et notamment dans les établissements de santé seront encouragées. La formation des professionnels de santé sera renforcée car ils sont des acteurs de la prévention mais ils peuvent aussi être exposés dans le cadre de leur travail.
– protéger l’environnement de la population. « Santés humaine, animale et environnementale sont étroitement liées. Nous parlons d’une approche « one health » ».
– améliorer les connaissances. Le gouvernement entend poursuivre les recherches pour mieux comprendre les modes d’action des PE, comment les substituer et surtout développer une analyse de l’exposome chimique. Des outils seront mis à disposition pour faciliter et valoriser les démarches vertueuses.
La première stratégie nationale sur les PE était déployée en 2014.