C’est le montant que le déficit de la Sécurité sociale devrait atteindre en 2024, au lieu des 10,5 Md€ prévus par la LFSS 2024.
Source : Gouvernement
Des ratios minimaux de soignants
Suite à la Loi n° 2025-74 du 29 janvier 2025, un décret définira un ratio minimal de soignants par lit ouvert ou nombre de passages, pour les activités ambulatoires, pour chaque spécialité et type d’activité de soins.
Ce ratio est établi après avis de la HAS pour une durée de 5 ans. Il tient compte de la charge des soins liée à l’activité et peut distinguer les besoins spécifiques à la spécialisation et à la taille de l’établissement. La loi entre en vigueur au 1er janvier 2027.
Est-il cohérent d’établir des conditions techniques de fonctionnement particulières d’une durée de 5 ans, versus une durée des autorisations de 7 ans ? interroge la FHP-MCO. « Dans l’esprit de certains parlementaires, les ratios qui seront déterminés par décret ne seront pas opposables et constituent un objectif à atteindre, au moins dans un premier temps. Même si les ratios ne constituent pas des conditions de délivrance des autorisations, ils devront être respectés par les établissements, au risque de voir leur responsabilité engagée en cas d’accident », souligne Thierry Béchu, délégué général de la FHP-MCO. Il ajoute : « le caractère opérationnel de la mise en œuvre de ces ratios a été largement discuté, compte tenu de la pénurie de ressources et du coût que cela représente. Enfin, il semble particulièrement difficile de fixer dans le même temps des ratios par activité, imposant une certaine rigidité, tout en tenant compte des besoins spécifiques à la spécialisation et à la taille de l’établissement. »
31,5 % du PIB français pour la protection sociale
La France est le pays qui consacre la part la plus importante de son PIB aux prestations de protection sociale : 31,5 % vs 26,6 % en Europe. Cette part correspond à 12 960 € par habitant en parité de pouvoir d’achat, versus 10 540 € en moyenne en Europe.
La prise en charge du cancer du sein est précisée
Le Parlement vient d’adopter la création d’un chapitre du code de la Sécurité sociale consacré aux personnes bénéficiant d’un traitement du cancer du sein ou de soins consécutifs, ou d’un parcours de soin global, liés au traitement du cancer du sein.
Sécuriser l’avenir numérique de tous
Le plan stratégique 2025-2028 de la CNIL pose 3 enjeux : l’IA générative, la cybersécurité et la surexposition aux écrans des plus jeunes. La CNIL se réadapte dans son organisation, sa méthode de régulation et ses interactions avec les régulateurs d’autres secteurs et d’autres pays.
Oscar GASPAR est élu président de l’UEHP
L’Union européenne de l’hospitalisation privée (UEHP) a élu le 31 janvier 2025 un nouveau conseil d’administration et à sa présidence Oscar Gaspar, président de la Fédération portugaise des hôpitaux privés et ancien Secrétaire d’État à la Santé du Portugal.
Le Dr Paul Garassus était président de l’UEHP depuis 2015 et devient président honoraire. Béatrice Noellec, directrice des relations institutionnelles et de la veille sociétale de la FHP est élue vice-présidente, ainsi que Cristian Hotoboc, président de la Fédération de l’hospitalisation privée roumaine.
Lire également l’interview du Dr Paul Garassus à la FHP-MCO, dans la rubrique « 1.2.3. questions » du 13h du 03.02.2025.
Santé environnementale : la pollution de l’air
Santé publique France estime qu’entre 7 et 13 % des nouveaux cas de maladies respiratoires, cardiovasculaires ou métaboliques chez l’adulte sont attribuables annuellement à une exposition à long terme à la pollution de l’air ambiant.
Pour la première fois, Santé publique France a évalué l’impact de l’exposition à la pollution de l’air ambiant en lien avec les activités humaines sur la survenue de maladies chroniques, en France hexagonale et en régions, dans une récente étude qui couvre la période 2016-2019.
Entre 4 000 (7 %) et 78 000 (13 %) nouveaux cas, selon la maladie et le polluant considéré, de maladies respiratoires, cardiovasculaires ou métaboliques chez l’adulte sont dénombrés chaque année.
De plus, l’étude estime qu’entre 12 et 20 % des nouveaux cas de maladies respiratoires chez l’enfant (soit entre 7 000 et presque 40 000 cas, selon la maladie et le polluant considéré) sont de même attribuables à la pollution de l’air.
L’étude souligne également que la réduction des concentrations en particules fines (PM2,5) et en dioxyde d’azote (NO2), à des niveaux équivalents aux valeurs guides de l’OMS, permettrait d’éviter une grande partie de ces cas.
Ces travaux s’inscrivent en complément de ceux publiés par l’Agence en 2021 selon lesquels la mortalité liée à la pollution de l’air ambiant reste un risque conséquent en France, avec 40 000 décès attribuables chaque année aux particules fines.
Santé publique France déclare que dans le contexte de la récente adoption de la nouvelle directive européenne concernant la qualité de l’air ambiant et du programme « Air pur pour l’Europe », ces nouvelles données réaffirment l’enjeu de santé publique autour de la pollution de l’air, et incitent à poursuivre durablement les efforts de réduction de la pollution sur toutes ses sources et sur l’ensemble du territoire.
Les inégalités face aux troubles thyroïdiens
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