En avant-première…
Le roman graphique « Thèses et parenthèse » présente le parcours de soin d’une patiente atteinte d’un cancer du sein et le résultat de quatre années de recherche d’un programme européen sur les thérapies ciblées. Il sortira fin janvier 2025 aux Presses Universitaires de Strasbourg.
Du laboratoire jusqu’au corps des patientes, de nouvelles molécules sont à l’épreuve, portées par de jeunes chercheurs partout en Europe, qui pourraient faire la différence dans la prise en charge de certains cancers.
Clinique Esquirol Saint-Hilaire et Calabet, Agen (47)
Au Secours populaire aussi
Il fallait y penser. Prévoir un espace en retrait pour la pratique de l’autopalpation sur le buste pédagogique. « Nous nous étions rendu compte que beaucoup de femmes étaient réticentes à manipuler le buste dans un espace ouvert, sans doute parce que cela touche à quelque chose de trop intime », explique Lucie Randazzo, attachée de recherche clinique. L’atelier a donc trouvé sa place à la Maison des usagers. « Avec les deux salariés du laboratoire qui nous prêtait le buste, nous avions installé notre stand devant l’entrée pour parler prévention et proposer un quizz. Puis au fil de la conversation, nous invitions la personne à entrer dans la pièce pour expliquer les gestes de l’autopalpation. » La méthode a bien fonctionné. Plus d’une trentaine de visiteurs – « dont une femme qui a fait 30 km exprès » – et soignantes ont profité de cet apprentissage en séance individuelle.
Lucie Randazzo s’est également rendue au Secours populaire pour toucher un public en retrait des réseaux d’information et de santé, en situation de précarité. « L’année dernière, nous avions ciblé une association de gymnastique volontaire et il s’est avéré que toutes les femmes étaient parfaitement suivies, donc la démarche n’avait pas vraiment de sens. ». Au Secours populaire, bien que la démarche soit fondée, l’approche s’est avérée compliquée. « Du coup, j’ai sensibilisé les bénévoles et je leur ai laissé des plaquettes en anglais, arabe et portugais. » Et elle réfléchit à une autre façon de procéder pour toucher ce public précaire.
Hôpital Privé de Villeneuve d’Ascq, Villeneuve d’Ascq (59)
L’autopalpation pour tous et dans les règles de l’art
L’autopalpation, ça ne se pratique pas en cinq minutes avant de partir au boulot. « Il faut prendre 10 à 15 min une fois par mois en commençant par s’observer dans le miroir et voir si quelque chose nous interpelle. Puis se palper la poitrine debout, sous la douche par exemple. Et enfin couchée parce que le ressenti n’est pas du tout le même », explique Nathalie Bera, infirmière coordinatrice du parcours soin en cancérologie, qui depuis deux ans va au-devant des soignants dans les services avec son buste pédagogique. « Je me suis rendu compte que lorsque nous organisons des animations dans le hall, les soignants n’ont pas toujours la possibilité de descendre. Alors je suis allée à leur rencontre. » La démarche ne s’improvise pas. « Je m’organise, je vois avec les responsables des différents services quel créneau est le plus adapté. Pour le bloc opératoire par exemple, j’y vais au moment de la relève entre les équipes du matin et de l’après-midi. » L’accueil des soignants est positif. « Ils découvrent les bons gestes, et ils apprécient qu’on prenne du temps pour eux. »
Clinique Médico-chirurgicale Charcot, Sainte-Foy-lès-Lyon (69)
Échange et partage au programme
« Une entreprise partenaire a demandé à ses salariés de confectionner des coussins pour les patientes en chimiothérapie, un laboratoire a distribué des échantillons de crème pour soulager les peaux abîmées par la radiothérapie… Le 11 octobre, entreprises et associations se sont réunies pour une cause commune afin de créer des moments d’échange et de partage », se réjouit Aldryk Genoyer, responsable qualité, gestion des risques et communication. Au fil des stands, les soignants et les usagers ont découvert les gestes de l’autopalpation, les offres de soins de support comme l’équicoaching et la kinésithérapie du sein et des activités physiques adaptées (APA) : escrime, dragon boat… « Les médecins sont aussi venus pour voir ce qui existait en parallèle des traitements pour leurs patients. » Tous concernés, tous motivés.
Hôpital Privé de la Manche, Saint-Lô (50)
Des flamants… roses
Sur les calots, les flamants roses avaient fière allure ! Le 9 octobre, pour montrer leur soutien à la campagne Octobre Rose, la majorité des salariés de l’hôpital a joué le jeu de la tenue rose, jusque sur les calots utilisés pour le bloc. Dans le hall d’accueil, deux bénévoles de la Ligue ont animé un stand avec un buste d’autopalpation. Et les personnes intéressées sont reparties avec un marque-page rappelant les gestes à effectuer pour un dépistage efficace.
Hôpital Privé des Peupliers, Paris (75)
Une rose comme entrée en matière
La semaine passée, chaque femme qui entrait à l’Hôpital Privé des Peupliers a reçu une rose. Après une telle entrée en matière, il était plus facile pour les soignants et les bénévoles de faire passer les différents messages liés au dépistage du cancer du sein.
Un stand d’information, tenu en collaboration avec la Ligue contre le cancer, le Centre régional de coordination des dépistages des cancers, une bénévole des représentants des usagers et deux personnes de l’établissement, a permis à toutes de s’informer. Un radiothérapeute et une chirurgienne de sénologie-gynécologie ont animé des ateliers d’apprentissage de l’autopalpation.
« Beaucoup de femmes n’osent pas le faire elles-mêmes », déplore Catherine Desmeules, coordinatrice du parcours de soin. « Parfois parce qu’elles craignent de trouver quelque chose. Nous avons rappelé qu’il était important de réaliser une autopalpation une fois par mois en début de cycle et dans le cas où une boule anormale ou nouvelle est détectée, nous les encourageons à consulter rapidement. » Ces journées sont aussi l’occasion de s’assurer que les femmes sont correctement suivies. « Certaines ne le sont plus car elles s’estiment trop âgées ou n’ont pas ou plus de gynécologue. Nous rappelons que les sages-femmes peuvent aussi réaliser ce suivi », mentionne Catherine Desmeules.
Et puis, deux socio-esthéticiennes ont proposé des soins et des manucures. La « bulle de bien-être » a accueilli les patientes hospitalisées en priorité pour un temps de soins relaxant.
En clôture de ces trois jours, le spectacle de l’association Elles dansent – qui intervient en soins de support dans l’établissement – a réuni un public nombreux.
Au total, plus de 120 personnes ont été reçues dans les différents ateliers dont beaucoup de soignants en quête d’information.
Pôle Santé Sud, Le Mans (72)
Dépistage gratuit pour les salariés
Le dépistage gratuit du cancer du sein proposé aux salariés a été couronné de succès. « L’idée a plu, toutes les personnes concernées ont apprécié de se voir proposer ce dépistage au sein de leur propre entreprise », se réjouit Margau Touchard, chargée de communication. Résultat, une cinquantaine de rendez-vous sont en cours de programmation. Le concours photos auprès des différents services démarre lui tranquillement. Et visiblement, les premières photos envoyées déclenchent le sourire de la chargée de com. « Elles sont d’une grande originalité et les participants ont l’air très motivés », s’amuse-t-elle. Il faut dire que les gagnants recevront un petit-déjeuner royal livré dans leur service !
De son côté, le grand public a profité d’une journée de prévention organisée à la façon d’un mini village dans le hall d’accueil. Pour répondre aux questions des visiteurs : Alice Lebesle, IDE référente de la santé du sein, des intervenants de la Ligue mais aussi Chloé Laitem, infirmière formée à la réalisation de tatouages d’aréoles et de sourcils.
Hôpital Privé Océane, Vannes (56)
Une mobilisation en trois temps
Dès le 10 octobre, les médecins généralistes du territoire ont été invités au Piano Barge pour rencontrer les intervenants médicaux (chirurgien, oncologue, radiothérapeute) de l’Hôpital Privé Océane, qui prend en charge les femmes atteintes d’un cancer gynécologique et du sein, l’objectif étant de présenter les dernières actus sur les nouvelles thérapies chirurgicales et médicales.
Le dispositif d’accompagnement des femmes tout au long de leur parcours de soins et après cancer par l’Institut onco-gynécologique des Vénètes (InOVe) a aussi fait l’objet d’une présentation.
Les 12 et 13 octobre, l’Hôpital Privé Océane a favorisé la participation des professionnelles désireuses de participer à la course / marche de la Vannetaise en finançant leur inscription.
Puis le 14 octobre, Docteur Pauline Gueudry, chirurgien obstétricien de l’établissement, et Docteur Caroline Collado, du Centre régional de coordination des dépistages des cancers, ont animé des ateliers d’apprentissage de l’autopalpation. InOve a mis deux vélos à disposition pour promouvoir l’activité physique et rassembler des fonds. « Professionnels, patients et visiteurs étaient invités à pédaler pour récolter des fonds pour financer l’accompagnement des femmes par l’InOve », explique Christine Guillot, chargée de communication. « Les 222 km parcourus ont permis de récolter 450 euros financés par l’établissement. » Les représentants du Réseau des kinésithérapeutes du sein (RKS) étaient présents pour présenter les modalités de leur accompagnement des femmes traitées par chirurgie pour un cancer du sein. Des tenues roses ont été distribuées pour que chaque professionnel puisse revêtir le rose d’Octobre Rose. Une entreprise locale, dont le personnel est majoritairement féminin, s’est spontanément mobilisée pour distribuer plus de 300 pots de caramels. Un bel exemple de solidarité dans la mobilisation !
Hôpital Privé d’Eure et Loir, Mainvilliers (28)
Vive le yoga doux
Connaissez-vous le yoga doux sur chaise ? Les patientes de l’Hôpital Privé d’Eure et Loire ont pu, le 16 octobre, dans le cadre de la campagne de sensibilisation et de prévention Octobre Rose bénéficier d’une initiation. « L’atelier proposé par Nolwenn a beaucoup plu. Les patientes étaient agréablement surprises », explique Lucie Allouard, chargée de la communication. Pour que l’information soit complète, patientes et visiteurs ont pu se retrouver sur un stand tenu par la Ligue contre le cancer, une société qui réalise des perruques pour les personnes atteintes d’un cancer, l’association qui œuvre pour l’accompagnement de tous : Pep28, et une gynécologue de l’établissement, le docteur Fournier. Un apprentissage de l’autopalpation était proposé par la Ligue et la gynécologue a pris le temps de répondre à toutes les questions médicales. Merci à tous !
Crédits photos : Hôpital Privé d’Eure et Loire, Mainvilliers (28), Hôpital Privé Océane, Vannes (56), Pôle Santé Sud, Le Mans (72), Hôpital Privé des Peupliers, Paris (75), Hôpital Privé de la Manche, Saint-Lô (50), Clinique Médico-chirurgicale Charcot, Sainte-Foy-lès-Lyon (69), Hôpital Privé de Villeneuve d’Ascq, Villeneuve d’Ascq (59), Clinique Esquirol Saint-Hilaire et Calabet, Agen (47)