Malgré les difficultés de transport dues aux intempéries, 150 participants se sont pressés au 15e Congrès des représentants des usagers jeudi dernier à Paris. Sans surprise, ils ont montré la même mobilisation et exprimé le très fort enthousiasme qu’on leur connaît à prendre la parole. Les échanges étaient donc très nombreux et vifs.
Chaque année, nous donnons rendez-vous aux représentants des usagers pour approfondir nos réflexions communes sur leur rôle, leur place et leurs missions. Pas à pas, ils trouvent leur place, souvent conditionnée, à l’accès aux plaintes et réclamations que la direction leur octroie. De même, ensemble, nous questionnons les évolutions profondes et rapides de la société sur les prises en charge des patients. Enfin, l’œil et la parole des usagers sont indispensables au bon déroulement de leur propre parcours de soin, comme à la démarche qualité générale de l’établissement et enfin du système de santé dans son ensemble.
Au programme de cette édition 2024, figuraient les directives anticipées, sur lesquelles, inlassablement, il est nécessaire de revenir et de communiquer comme nous le faisons sur les dons d‘organes. L’enquête que nous avons menée auprès de presque 150 établissements de santé répondants montre que dans un établissement sur deux, moins de 10 % des patients ont rédigé leurs directives, dans quatre établissements sur dix, entre 10 % et 50 % des patients les ont rédigées, ou encore 50 % des patients dans un établissement sur dix.
Malgré les difficultés politiques que nous traversons, ce congrès n’a pas fait exception et nous avons poursuivi le débat sur la fin de vie, espérant qu’il trouvera rapidement une place dans le calendrier parlementaire.
La démocratie sanitaire est bien en vie, et en pleine forme !