Actus Santé du 13h N° 736 – Mpox : vigilance et prévention en France

Mpox : vigilance et prévention en France

L’OMS déclarait en août une épidémie de Mpox en Afrique centrale comme une urgence de santé publique de portée internationale. En France, aucun cas n’a encore été signalé, mais des mesures pour les professionnels sont en place.

Plus de 95 % des cas sont concentrés en République Démocratique du Congo, où circule principalement le clade I, plus virulent que celui à l’origine de l’épidémie de 2022 en Europe.

La France reste en alerte face à la propagation potentielle du clade I.

Face à cette menace, la définition des cas et de la conduite à tenir a été actualisée par Santé publique France.

Les nouveaux chiffres du cancer

L’INCa publie la 4e édition du Panorama des cancers en France. Ils représentent 6,4 milliards d’euros de dépenses hospitalières. Le nombre d’établissements autorisés à traiter le cancer est passé de 867 établissements en 2021 à 915 en 2022.

Cette publication présente les données épidémiologiques générales (données d’incidence, de mortalité, taux de survie…), détaille celles sur les cancers les plus fréquents et propose un point sur la prévention et les soins. Enfin, elle revient sur 2 des actions majeures de l’année 2023 : la labellisation de Centres de recherche intégrée d’excellence en cancérologie pédiatrique et la vaccination contre les cancers liés aux papillomavirus humains (HPV).

L’incidence des cancers en France a augmenté de manière significative ces 20 dernières années pour atteindre une estimation de plus de 433 000 nouveaux cas en 2023. L’évolution démographique en est la première cause. En effet, l’augmentation et le vieillissement de la population expliquent 78 % de l’évolution de l’incidence chez l’homme et 57 % chez la femme. Viennent ensuite les changements dans les risques de survenue de cancers, qui représentent 20 % chez l’homme et 47 % chez la femme.

La prévention des facteurs de risques évitables de cancers et les dépistages, objectifs prioritaires de la stratégie décennale de lutte contre les cancers, sont deux armes essentielles dans la lutte contre la maladie.

En 2023, en France, 243 623 IVG ont été réalisées

La DREES note dans son dernier rapport une hausse du taux de recours à l’IVG en 2023 : 16,8 pour 1 000 femmes de 15 à 49 ans contre 16,2 ‰ en 2022. 8 600 IVG de plus ont été réalisées.

Parmi ces IVG, 16 007 concernent des résidentes des départements et régions d’outre-mer (DROM), y compris Mayotte (soit 560 de plus qu’en 2022). La hausse du nombre d’IVG observée en 2022 se poursuit, après la nette baisse en 2020 et 2021 en lien avec la pandémie de Covid-19. Le taux de recours à l’IVG en hausse en 2023 atteint 16,8 IVG pour 1 000 femmes âgées de 15 à 49 ans en 2023, contre 16,4 ‰ en 2021 et 15,1 ‰ en 2020.

La DREES note également que les taux de recours augmentent parmi les femmes majeures et que les disparités territoriales demeurent (un taux de recours dans les DROM deux fois plus élevé qu’en France métropolitaine). Par ailleurs, l’étude indique que 41 % des IVG sont réalisées en dehors des établissements de santé et que près de 3 200 professionnels de santé ont pratiqué au moins une IVG en cabinet de ville dans l’année. Enfin, l’allongement du délai légal de recours à l’IVG concerne 2,5 % des IVG en établissement de santé.

Réforme RIHN : les 4 objectifs du ministère

Le ministère veut dynamiser et encadrer les procédures d’inscription et de radiation en impliquant la HAS, accroître le recueil de données en vie réelle, accélérer la tarification et le remboursement, ouvrir le dépôt des actes à de nouveaux acteurs.

Regarder le replay : « RIHN 2.0, principes et procédure de demande » de la HAS.

Fin de vie : les sénateurs partagés

Yaël Braun-Pivet demande qu’un texte sur la fin de vie soit de nouveau examiné à l’Assemblée nationale, après l’interruption suite à la dissolution. Au Sénat, si beaucoup reconnaissent l’importance d’un débat sur le sujet, les avis sont plus réservés.

Blocs opératoires : l’Anap lance de nouveaux outils

Ils permettent de bénéficier d’un accompagnement par des experts et repartir avec des leviers opérationnels : Blocs chirurgicaux : 3 jours pour gagner du temps opératoire, mais aussi de bénéficier d’un autodiagnostic qualitatif sur l’organisation du bloc.

Contact : Corinne VARGAS – Experte ingénierie des organisations. Corinne.Vargas@anap.fr

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