Anesthésie pédiatrique : respect du référentiel
Les recommandations pour la pratique professionnelle : « Organisation structurelle, matérielle et fonctionnelle des centres effectuant de l’anesthésie pédiatrique », mises en ligne le 1er avril 2023, ont pour objectif de sécuriser la prise en charge anesthésique des jeunes enfants. Elles peuvent impliquer une réorganisation des parcours pédiatriques dans les établissements.
La SFAR propose que les professionnels se mettent progressivement en accord avec ce référentiel d’ici la fin du premier semestre 2024.
Urgences : une vision partagée au 1er juillet
C’est ce que demande une récente instruction pour fluidifier les parcours d’aval des urgences en prévision de l’été. Depuis le 1er juillet 2023, tous les territoires doivent disposer d’une gestion coordonnée des lits publics et privés.
L’Instruction n° DGOS/R2/2023/103 du 26 juin 2023 cadre l’organisation à l’échelle territoriale, indispensable à la fluidification des parcours en aval des structures des urgences.
Le pilotage par l’ARS met en réseau les acteurs (SAMU, établissements sanitaires et médico-sociaux publics et privés, URPS, etc.) afin de disposer d’une vision partagée des capacités d’hospitalisation du territoire, y compris en admissions directes en médecine-chirurgie et obstétrique (MCO) pour les personnes âgées, et de ses évolutions.
L’ARS désigne la structure coordinatrice de la gestion des lits, par exemple l’établissement de santé pivot du GHT, notamment pour les établissements publics, une structure dédiée.
Choisir un dispositif médical numérique (DMN)
La HAS publie un guide afin d’orienter les professionnels de santé libéraux ou exerçant en établissement, et les structures hospitalières, dans leur choix : clarifier les besoins, se poser les bonnes questions, intégrer le DMN dans sa pratique…
33 000 décès liés à la chaleur entre 2014 et 2022
28 % des décès sont observés pendant les canicules mais entre 1 000 et 7 000 décès sont attribuables à la chaleur hors canicule chaque année. Un tiers a moins de 75 ans. Le rapport de Santé publique France renforce la prévention aux fortes chaleurs.
En dehors des canicules, les températures chaudes, qui sont souvent perçues comme ne présentant pas d’enjeu pour la santé, conduisent pourtant également à des risques importants. L’exposition de la population à la chaleur en dehors des périodes de canicule, associée à un risque plus faible mais plus fréquent, contribue davantage à l’impact total que les chaleurs extrêmes associées à un risque plus élevé mais plus rare.
Environ deux tiers de l’impact concernent, comme attendu, majoritairement des personnes de 75 ans et plus, mais il est à noter qu’une part importante (soit un tiers) concerne des personnes de moins de 75 ans.
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