Permanence des soins : des nouvelles en avril
François Braun attend les recommandations de la mission Igas sur le partage de la permanence des soins entre les établissements de santé, publics et privés. Il souhaite une plus grande solidarité territoriale entre les différents acteurs.
Santé maternelle : 1 femme meurt toutes les 2 min
Le rapport de l’ONU indique que ces décès sont liés à des complications de la grossesse ou de l’accouchement. Même si de fortes disparités sont notées, les décès maternels ont augmenté ou stagné dans presque l’ensemble des régions du monde.
287 000 décès maternels ont été enregistrés dans le monde en 2020. Dans deux des huit régions des Nations Unies, à savoir l’Europe et l’Amérique du Nord, ainsi que l’Amérique latine et les Caraïbes, entre 2016 et 2020, le taux de mortalité maternelle a augmenté, respectivement de 17 % et de 15 %. En 2020, environ 70 % de l’ensemble des décès maternels ont été enregistrés en Afrique subsaharienne.
Le rapport de l’ONU précise que les principales causes des décès maternels sont les hémorragies graves, l’hypertension artérielle, les infections liées à la grossesse, les complications des avortements à risque et les affections sous-jacentes susceptibles d’être aggravées par la grossesse (comme le VIH/sida et le paludisme). Toutes ces complications sont en grande partie évitables et peuvent être traitées grâce à un accès à des soins de santé respectueux et de haute qualité.
« Ces nouvelles statistiques montrent la nécessité urgente de garantir à chaque femme et à chaque fille un accès à des services de santé essentiels avant, pendant et après l’accouchement, et la possibilité d’exercer pleinement leurs droits en matière de procréation » a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Les soins ambulatoires et domiciliaires stagnent
L’Institut Montaigne émet 6 propositions et rappelle les freins : une DMS en France supérieure à la moyenne de l’OCDE, le manque de coordination et de formation des acteurs, des financements peu incitatifs.
Les Français sont en surpoids
L’Inserm travaille sur le sujet. Selon un sondage de Obepi-Roche 2020 de la Ligue contre l’obésité, 47,3 % des Français sont en excès de poids dont 17 % souffrent d’obésité avec des valeurs plus élevées dans le Nord et l’Est de la France.
Les tendances depuis 1997 montrent que la surcharge pondérale fluctuait autour de 30 %, et que la prévalence de l’obésité augmentait régulièrement à un rythme rapide.
L’augmentation était encore plus marquée dans les groupes d’âge les plus jeunes et pour l’obésité sévère et complexe.
La méthodologie adoptée a été choisie pour être la plus proche possible de celle d’une série d’enquêtes par quotas réalisées tous les trois ans de 1997 à 2012 (études Obepi-Roche). L’enquête 2020 a été réalisée en ligne du 24 septembre au 5 octobre 2020 par l’institut de sondage Odoxa auprès d’un échantillon de sujets français métropolitains âgés de 18 ans ou plus. Les participants (n = 9598) ont auto-mesuré leur taille et leur poids selon des instructions détaillées.
Tous mobilisés contre le cancer du côlon
Le cancer du côlon gagne du terrain et le dépistage ne décolle pas. La FHP-MCO éditera comme chaque année pour Mars Bleu, des Fil Bleu, pour promouvoir les actions de dépistage des établissements de santé privés MCO. Pour participer.
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