Égalité homme/femme, la FHP-MCO soutient l’UEHP
L’Union européenne de l’hospitalisation privée diffuse une affiche de 120 photos de femmes managers de cliniques européennes pour célébrer cette « valeur fondamentale personnelle et professionnelle ». 120 chirurgiennes avaient été mises à l’honneur en 2019.
Parmi les nombreux chiffres diffusés à l’occasion du 8 mars, McKinsey publie les résultats de son observatoire sur l’évolution de la place des femmes dans les entreprises ces 5 dernières années. À noter notamment une amélioration de la proportion de femmes à un poste de senior management : 21 % (17% en 2015), et de l’engagement envers la diversité des genres. Consulter l’observatoire.
Télécharger l’affiche de l’UEHP
Procédures radioguidées au bloc : 20 conseils
Le groupe permanent d’experts en radioprotection pour les applications médicales des rayonnements ionisants (GPMED) de l’Autorité de sécurité nucléaire relève des manquements courants à la réglementation et publie 20 recommandations.
Les procédures interventionnelles radioguidées (PIR) dans les blocs opératoires sont en évolution tant du point de vue des procédures réalisées que des dispositifs médicaux utilisés. Le GPMED rappelle que « 10 ans après la publication de recommandations en 2010, le bilan fait apparaître des manquements vis à vis de la radioprotection pour les actes radioguidés invasifs diagnostiques et/ou thérapeutiques réalisés sur des équipements radiogènes fixes au bloc opératoire ». Il rappelle que « si pour le patient, la dose liée à l’acte doit être mise en balance avec le bénéfice que celui- ci en retire, ce n’est pas le cas pour les travailleurs. En effet, la complexité des actes, leur répétition pour les actes courts et/ou la durée d’utilisation des RX sur les procédures longues peuvent entraîner des expositions non négligeables chez les professionnels exposés. L’effet cumulatif des doses quotidiennes, les équipements de protection pas toujours adaptés et l’insuffisance d’une culture de radioprotection peuvent constituer un enjeu fort en termes de radioprotection pour ces travailleurs du bloc opératoire, et particulièrement pour le praticien. »
La culture de sécurité (hygiène, anesthésie, identitovigilance, matériovigilance, hémovigilance…) vis-à-vis du patient et des travailleurs existe au bloc opératoire mais « les professionnels reconnaissent tous un manque de culture de la radioprotection ». Selon le groupe de travail, ce défaut de sensibilisation à la radioprotection peut « s’expliquer par un manque de connaissance et de conscience du risque dû au faible niveau d’exposition des patients au bloc, et à l’absence d’évènement détecté lors de procédures chirurgicales radioguidées. Ceci se traduit par un faible taux de port des dosimètres. De plus, la multiplicité des catégories professionnelles, l’importance du renouvellement des personnels, la mobilité des agents liée à la mutualisation des blocs opératoires sont également à l’origine du manque de culture de radioprotection. »
Le GPMED souligne que les « données nationales sur l’exposition des travailleurs au bloc opératoire ne font pas ressortir de situation critique ». Au vu des inspections de l’ASN, il s’interroge toutefois sur le taux de port des dosimètres à lecture différée (corps entier, cristallin et extrémités) et des dosimètres opérationnels.
Enfin, le GPMED relève que « l’obligation de formation à la radioprotection du patient, réglementaire depuis 2009, n’est pas systématiquement respectée et son non-respect n’est pas sanctionné (…) Les manipulateurs en électroradiologie médicale (MERM) sont présents dans moins de 20 % des cas au bloc opératoire. Le plus souvent des infirmiers de bloc opératoire diplômés d’État (IBODE) ou des infirmiers diplômés d’État (IDE) manipulent et règlent les dispositifs radiogènes, en infraction avec la réglementation. »
260 millions d’euros seront versés
Ils s’ajoutent aux 415 millions d’euros de crédits hospitaliers non consommés déjà dégelés en décembre 2019. Les crédits nationaux de dotations pour 2020 seront alloués selon un calendrier accéléré.
Un vaccin contre Ebola : une innovation majeure
La HAS a évalué le premier vaccin disponible. Elle confirme la stratégie vaccinale pour les personnes susceptibles d’être exposées au virus (mission humanitaire) et a défini la stratégie vaccinale à enclencher si un cas se déclarait en France.
Le vaccin vivant atténué contre le virus Ebola de type Zaïre ERVEBO est, en France, le premier vaccin indiqué en prévention de la maladie causée par ce virus chez l’adulte de plus de 18 ans. Il est administré en une seule injection. Après avoir été utilisé à titre exceptionnel, il a obtenu une autorisation de mise sur le marché en Europe en novembre 2019, puis en France en février 2020.
Les études ont démontré une efficacité entre 65 % et 100 % en prévention de la maladie à virus Ebola. Par ailleurs, les effets indésirables observés avec ce vaccin sont globalement comparables à ceux des autres vaccins injectables utilisés chez l’adulte. Il subsiste toutefois des incertitudes, notamment sur la durée de la protection.
Ce vaccin possède désormais une autorisation de mise sur le marché (AMM) conditionnelle en Europe pour les adultes, déclinée en France depuis le 5 février 2020.
L’obésité : lutter contre les idées reçues
84 % des Français considèrent que l’obésité est un problème de santé publique important ; 55 % considèrent « qu’il ne faut pas hésiter à mettre les personnes en situation d’obésité face à leurs responsabilités ». Une enquête de la Ligue contre l’obésité.
À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre l’obésité qui s’est déroulée le 4 mars, Odoxa a réalisé un sondage pour la Ligue contre l’obésité avec le soutien de Withings et a souhaité interroger les Français sur le regard qu’ils portent sur l’obésité.
En voici les principaux enseignements :
– 84 % des Français considèrent que l’obésité est un problème de santé publique important mais et 67 % pensent que l’on ne s’en préoccupe pas suffisamment.
– Quizz sur l’obésité : les Français se trompent majoritairement dans la moitié des cas.
– De nombreuses idées reçues existent sur les personnes en situation d’obésité : 67 % estiment que « perdre du poids est avant tout une question de volonté » et 55 % considèrent « qu’il ne faut pas hésiter à mettre les personnes en situation d’obésité face à leurs responsabilités ».
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