Un chemin du développement durable jusqu’à la RSE
Clinique Pasteur, Toulouse
« Au fil des années, notre focus environnemental s’est étendu à d’autres actions, sociales, éducatives, nous avons travaillé sur l’insertion professionnelle avec des associations, des écoles sont venues participer au potager que nous entretenons sur notre toit… » explique Gaëlle Renaud, chargée de communication à la clinique Pasteur à Toulouse. « Et c’est comme ça que nous sommes passés du développement durable à la RSE. Pour moi, la RSE pousse les choses plus loin dans son fonctionnement. Elle nous place en acteur responsable d’un écosystème et nous apprend à interagir avec lui. Nous nous posons la question de l’impact de notre activité à toutes les étapes. Nous avons donc éprouvé la nécessité de nous faire évaluer. » En 2018, la clinique Pasteur a obtenu le niveau « Confirmée » de l’évaluation ISO 26000 de l’AFNOR, qui a confirmé son statut de RSE sur les 7 engagements nécessaires.
« Nous essayons de mettre en place un conseil des parties prenantes, avec une réunion chaque année. Nous leur présentons le bilan de l’année et les prospectives stratégiques de l’établissement, ce qui normalement est réservé aux seuls actionnaires. À moyen terme, nous envisageons que les services de soins fassent la même chose avec leurs parties prenantes (les laboratoires, les associations de malades, etc.). Nous travaillons aussi sur l’éco-conception du soin. Cela veut dire que nous cherchons des solutions pour produire moins de déchets, utiliser moins de produits chimiques, proposer des alternatives à un traitement, mettre en place un nettoyage différent de la chambre… Dans un établissement de santé, les déchets sont un gros sujet : nous travaillons sur les kits stériles, sur les moyens de limiter l’usage unique. Nous réfléchissons aux meilleurs résultats avec le moins de gaspillage possible. »
Consulter le Rapport d’activité et de RSE de la Clinique Pasteur