Contribution du HCAAM
« Le monde de la santé traverse aujourd’hui une crise qui affecte toutes ses composantes : établissements de santé, professionnels de ville et des établissements, structures publiques et privées, secteur sanitaire et médico-social. Dans cette crise, les difficultés des uns alimentent celles des autres. La dimension territoriale est majeure, tant les inégalités s’inscrivent de façon inacceptable dans des situations contrastées et des trajectoires divergentes selon les territoires », rappelle le Haut conseil. « Partant d’un diagnostic commun de la gravité de la situation, le HCAAM s’est attaché à proposer un projet de transformation susceptible de fédérer l’ensemble des acteurs», indique l’organisation. « Ce projet, qui s’inscrit nécessairement dans une perspective de moyen terme, doit être distingué des mesures urgentes qu’appelle la situation actuelle dans différents secteurs ou dans certains territoires. »
L’intelligence artificielle (IA) dédiée à l’imagerie médicale
La Fédération nationale des médecins radiologues (FNMR), la Société française de radiologie (SFR), le Collège des enseignants de radiologie de France (CERF) et le Syndicat des radiologues hospitaliers (SRH) vont lancer un « écosystème français de l’IA dédié à l’imagerie médicale ».
Grâce à un big data potentiel de plus de 500 millions de dossiers médicaux et libellés, archivés par les médecins radiologues depuis 5 ans, « cet outil mettra une nouvelle technologie porteuse de progrès médicaux au service des patients », précisent les organisations. « Il répondra au défi médical et technique que représente l’intégration de ce big data. Il devra aussi respecter les règles éthiques et législatives. Il permettra d’assurer l’indépendance de la radiologie française en respectant la culture de l’imagerie médicale francophone ainsi que sa vision humaniste ». Ce système a l’ambition d’être indépendant, notamment des GAFA américains et BATX chinois.
Reste à charge zéro pour les soins dentaires
Selon le communiqué de l’Assurance maladie, un accord sera signé avec deux syndicats représentant 60 % des chirurgiens‐dentistes, pour réduire le reste à charge des assurés (23 % sur l’ensemble des frais dentaires mais plus de 40 % sur les actes prothétiques) et donc les phénomènes de renoncement aux soins (estimé à 17 % de la population).
Le projet s’organise autour de la création de plafonds de prix opposables pour 70 % des actes prothétiques réalisés, intégrant toutes les techniques et les matériaux nécessaires à une prise en charge de qualité ; des soins courants considérablement revalorisés (entre 40 et 60 %) ; des mesures de prévention ; une meilleure prise en charge des populations plus fragiles. L’investissement Assurance maladie obligatoire et complémentaires s’élève à 1,2 milliard d’euros sur 5 ans, et bénéficie à la fois aux patients (899 millions d’euros) et aux chirurgiens‐dentistes (287 millions d’euros).
Interagir avec les lycées
Le Centre Hospitalier Privé Saint-Grégoire à Rennes signe aujourd’hui une convention de partenariat avec un pool de 4 collèges et lycées proposant des formations allant de la 6e à Bac + 5 (Collège Immaculée à Rennes, Lycée général Jean-Paul II à Saint-Grégoire, Lycée technologique et professionnel de La Salle et Pôle Sup de La Salle à Rennes).
Ce partenariat a pour objectif de sensibiliser les signataires sur leurs compétences respectives et de renforcer leurs liens par des actions de sensibilisation, notamment dans les domaines de la prévention et de l’orientation, et de formation aux métiers des établissements de santé. Concrètement, dès début 2019, des modules d’information sur les métiers seront proposés aux lycéens par des professionnels de santé du CHP Saint-Grégoire.
S’engager à ne pas râler pendant 21 jours !
Sous l’impulsion de son nouveau directeur, Fabien Labeeuw, et portée par l’équipe qualité et gestion des risques, Charlyne Luc et Noémie Vilet, la Clinique du Parc (Lyon) se mobilise à l’occasion de la semaine du développement durable. Des affiches originales ont été apposées dans tout l’établissement afin de sensibiliser aux enjeux du développement durable. Il s’agissait aussi d’inviter le personnel et les praticiens à s’investir dans le groupe de travail « RSE et développement durable » en construction, et de présenter les objectifs de la clinique dans ce domaine : nouvelles filières de tri, apiculture, etc. Côté qualité de vie au travail, c’est l’initiative originale d’une équipe soignante, encouragée par la responsable Nathalie Buffard, qui a été présentée. Le principe : s’engager à ne pas râler pendant 21 jours !
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