Faites-vous remarquer !
Les Trophées de l’hospitalisation privée récompensent chaque année des initiatives remarquables et innovantes mises en place par vos établissements et mettent à l’honneur des actions de terrain qui font l’excellence de notre profession. Vous avez jusqu’au 1er septembre pour tenter votre chance.
Pour candidater
Défendre l’honneur de la profession
Les Drs Philippe Cuq, en tant que directeur de publication (et par ailleurs président du syndicat Le Bloc), Xavier Goyou Beauchamp, auteur de vidéos et Jérôme Marty, président de l’UFML ont gagné leur procès contre Catherine Lemorton, ex-député et ex-présidente de la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale. « Le Tribunal correctionnel de Toulouse nous a donné raison, et à tous les médecins et soignants, qui s’étaient sentis blessés par ses propos tenus le 19 juin 2014 de l’émission ‘Carrément Brunet’ sur l’antenne de RMC », déclare le Dr Marty.
Interrogée par le journaliste qui lui demandait : « Mais les médecins ne laissent pas mourir les patients tout de même ? », Catherine Lemorton avait répondu « À l’hôpital public, c’est certain, mais pour le reste… » Les trois médecins avaient réagi immédiatement, notamment sur les réseaux sociaux, à ses propos.
En retour, Catherine Lemorton portait plainte contre eux auprès du doyen des juges d’instruction de Toulouse.
GHT : une perception négative des managers publics
Un an après la mise en place des GHT, le Syndicat des manageurs publics de santé (SMPS) a interrogé à nouveau les directeurs, ingénieurs et cadres, qui portent la mise en œuvre des GHT au jour le jour, sur leur ressenti par rapport à ces GHT et sur leurs conséquences en termes de conditions de travail. 1 089 personnes ont répondu au sondage IFOP.
À la question : « Les conditions de mise en œuvre des GHT vous semblent-elles adaptées aux enjeux de recomposition sanitaire », il n’y a que 22 % de réponses « oui » pour la délégation de compétences des fonctions support. Ce nombre tombe même à 18 % pour les répondants travaillant dans un établissement non support de GHT. Seuls 50 % des répondants considèrent que, dans leur mise en œuvre, les GHT ont renforcé les coopérations entre établissements. Pire encore, ils ne sont que 9 % à juger que les GHT offrent un cadre juridique et fonctionnel adapté.
45 % des répondants estiment que leur métier a changé ou va changer négativement avec la mise en place des GHT, soit une hausse de 14 points par rapport à 2016. Seuls 24 % jugent au contraire que leur métier a changé ou va changer positivement (en baisse de 4 points par rapport à 2016), les autres ne voyant pas de différence ou ne se prononçant pas. 70 % des répondants attendent un accompagnement des pouvoirs publics sur l’évolution de leur métier. C’est d’autant plus compréhensible que seuls 27 % des répondants ont une vision plutôt ou tout à fait claire de leur avenir au sein du GHT, ceux exerçant dans un établissement non support étant même 32 % à juger qu’ils n’ont pas du tout de vision claire. 64 % des répondants considèrent que les GHT ont entraîné ou vont entraîner une dégradation des conditions de travail ; et ils estiment à 79 % que la mise en œuvre des GHT nécessite une revalorisation des conditions d’exercice et de statut.