L’activité ambulatoire plus dynamique dans le privé
Historiquement développée en secteur privé depuis le début des années 90, l’activité en ambulatoire reste plus dynamique dans les cliniques que dans les hôpitaux. En 2015, le taux d’ambulatoire dans le secteur privé s’élevait à 56,1 % et à 35,6 % dans le secteur public. Depuis 2014, le ministère a introduit dans le champ de la chirurgie ambulatoire des activités précédemment non incluses et dont certaines sont majoritairement réalisées à l’hôpital. La définition de ce nouveau périmètre réduit le différentiel de 3 points entre les deux secteurs. En 2009, ce différentiel s’élevait à 19,1 % (16,5 % selon le nouveau périmètre) et en 2015 à 20,4 % (17,7 %). Retrouvez toutes ces informations dans le DATA chirurgie « Tendances et parts de marché » réalisé par la FHP-MCO, à recevoir dans vos cliniques.
Toutefois, 72 % des hôpitaux affichent un taux de chirurgie ambulatoire supérieur à 40 % (contre 54 % en 2014). Une des raisons de la baisse du déficit des hôpitaux avancées par la DGOS : 36 établissements supplémentaires, dont 3 CHU, présentaient en 2016 un résultat excédentaire (soit 463, c’est à dire plus d’1 sur 2).
Pour aller plus vite et plus loin, rejoignez l’Association française de chirurgie ambulatoire. 10 bonnes raisons d’adhérer dont celle de disposer d’outils (pilotage, chemins cliniques, checklists, logiciels), connaître en avant-première les « premières » en chirurgie ambulatoire en France et à l’étranger, participer au compagnonnage en chirurgie ambulatoire en accueillant des collègues AFCA pour partager ses avancées, et visiter à l’étranger des unités de chirurgie ambulatoire AFCA/IAAS, etc.
Presque 50 % des cliniques certifiées sont en A
À mi-parcours de la certification V2014, la HAS présente un premier bilan des résultats. Il concerne 990 établissements de santé (dont 40 % de cliniques, 27 % de CH et 17,5 % d’Espic) qui, au 15 mars 2017, ont fait l’objet d’une décision de certification. 34 % d’entre eux sont certifiés A, 35 % le sont en B avec recommandation(s) d’amélioration, 24 % en C avec obligation d’amélioration, 6 % en D du fait de réserves et 1 % (soit 6 établissements) ont été non certifiés. Presque une clinique sur deux a été certifiée en A (moins de 15 % des CH et moins de 10 % des CHU).
Le rapport HAS explique que les établissements mono-prise en charge et mono-site bénéficient de résultats plus positifs par rapport à ceux de taille plus importante, réalisant plusieurs types d’activité et disposant de multiples types de prises en charge et secteurs à risques.
Cancer : signer la charte de l’INCa
L’INCa et une dizaine d’entreprises et collectivités ont signé le 17 mai la charte des 11 engagements « Cancer et emploi ». Ces organismes marquent ainsi leur volonté de s’investir de façon opérationnelle dans l’amélioration de l’accompagnement au maintien et au retour en emploi des salariés touchés par un cancer, ainsi que dans la promotion de la santé.
Élaborée dans le cadre du Club des entreprises « Cancer et emploi », la charte est structurée autour de quatre axes d’amélioration : accompagner le salarié dans le maintien et le retour en emploi ; former et informer les parties prenantes de l’organisation ; promouvoir la santé ; évaluer et partager.