Médecins libéraux : des revenus à la hausse
L’exercice 2015 se révèle meilleur pour seize spécialités de médecins libéraux selon le bilan fiscal des associations régionales agréées des professions libérales (ARAPL), révèle leQuotidien du Médecin. « Dans un contexte de légère diminution du taux moyen de dépassement depuis 2013, les spécialistes ont vu leurs revenus dopés par un surcroît de travail. » Cette tendance haussière ne permet qu’un rattrapage commentent les observateurs.
Les généralistes ont vu leur bénéfice augmenter en moyenne 2,2 % pour atteindre 88 700 euros mais les revenus peuvent varier pour un quart d’entre eux de 147 000 euros à 41 000 euros pour un autre quart. Pour de nombreuses spécialités techniques ou médico-techniques, une évolution jugée correcte en 2015 : +13 000 euros pour les radiologues, +10 000 euros pour les ophtalmologues, +9 500 euros pour les cardiologues, +8 000 euros pour les anesthésistes, +6 000 euros pour les ORL, +5 000 euros pour les gastroentérologues, précise leQuotidien du Médecin.
Les DP pèsent peu dans les restes à charge
Un récent rapport de l’IRDES indique que les participations financières à l’hôpital, ticket modérateur et forfait journalier, apparaissent les plus inéquitables. Elles sont en général prises en compte intégralement par les assurances complémentaires mais 5 % des personnes restent encore non couvertes par une telle assurance. Rapportée au revenu, la charge financière laissée par l’Assurance maladie obligatoire tend à s’accroître lorsque le niveau de ressources diminue. Ces RAC représentent près d’un quart des dépenses de santé (13,3 % pris en charge par les assurances complémentaires et 8,4 % par les ménages). L’IRDES rappelle que la part des tickets modérateurs s’établit à 41 % du reste à charge, celle des forfaits journaliers à 31 %, puis vient seulement celle des dépassements d’honoraires à 24 % et la part correspondant à la franchise médicale de 18 euros représente 4 %.
Voir le rapport de l’IRDES : lien
Sauvez Raymond !
La Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSP), la Croix-Rouge française et la Fédération nationale de protection civile (FNPC) lancent une campagne nationale de communication sur les « comportements qui sauvent » (www.comportementsquisauvent.
Arrêter de fumer pendant 30 jours en novembre, c’est le défi lancé par le ministère de la Santé et l’Agence nationale de santé publique (ANSP), Santé publique France. Ils invitent les professionnels de santé à aider les fumeurs à arrêter à l’occasion de ce premier « moi(s) sans tabac ». Site internet (http://pro.tabac-info-