Les chiffres ne sont pas seulement des formules arithmétiques mais des révélateurs d’incohérences. La comparaison des 760 millions d’euros que coûtent la permanence des soins dans le secteur public avec les 30 à 40 millions d’euros qu’elle représente dans le secteur privé est déstabilisante. Elle devient renversante lorsque l’on rappelle que notre secteur accueille en France globalement un patient sur deux et plus de 2 millions d’urgences. Certes, ces enveloppes ne financent pas les mêmes coûts (nous n’avons que trois spécialités financées contre toutes les spécialités présentes à l’hôpital public, voilà à nouveau une distorsion de concurrence !) mais rémunèrent une activité comparable: celle nécessaire aux interventions chirurgicales au cœur de la nuit, mais aussi et surtout les sollicitations pour avis à distance ou avec déplacement sur le site de l’établissement. Nous revendiquons haut et fort de participer aux missions de service public. Il ne faudrait pas que, sous prétexte de rationalisation des moyens, seule l’hospitalisation privée en fasse les frais et soit mise à l’écart… Avec 3 lignes de «gardes», nos praticiens sont déjà lourdement pénalisés !
Lamine GHARBI
Président du syndicat national FHP-MCO
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Réformer le circuit du médicament
Les « chat » politiques de la FHP-MCO
Mardi 22 février, une heure en direct avec le député-médecin Elie Aboud de 17h à 18h. Nous vous invitons à poser vos questions en direct à notre premier invité politique sur le site internet de la FHP-MCO (www.fhp-mco.fr). Il s’agit d’un nouveau rdv que nous vous proposerons régulièrement. Accroître le niveau de connaissance des décideurs en santé sur les enjeux de l’hospitalisation privée, en macro mais également en micro-économie, améliorer les échanges et favoriser la compréhension de chacun sont les buts de ces rencontres virtuelles grâce au « chat » en ligne.
Mardi 8 mars 2011 – JT FHP-MCO
9h30 / 16h, Cercle National des Armées, 8 place Saint Augustin – Paris
À télécharger : Bulletin d’inscription – Programme – Bande annonce
L’agence va continuer à s’atteler à la question des perturbateurs endocriniens, une question récemment très médiatisée avec la suspension en juillet 2010 des biberons contenant du bisphénol A. Un premier rapport, qui portera en particulier sur le « cas d’école » du bisphénol A, sera publié fin mars, avant « plusieurs points d’étape en 2011« . Outre le bisphénol A, 11 substances sont jugées prioritaires par l’Anses, notamment le bisphénol M, les polybromés, les phtalates et les composants perfluorés.