Au cours de ce conseil d’administration exceptionnel des 27 et 28 janvier, les thèmes de la tarification et des relations avec les médecins ont mené les débats. La T2A est-elle morte-née ? Lorsque la part des dotations augmente dangereusement au détriment de la part de la « rémunération de l’activité », on est en droit de s’interroger sur la volonté de notre tutelle à préserver ce modèle. Est-il d’ailleurs satisfaisant lorsque nous ne disposons d’aucune visibilité sur notre gestion ? C’est précisément ce que des investisseurs outre-Rhin ont posé comme condition avant de privatiser un premier CHU à Magdeburg : pouvoir bâtir un business plan solide à 5 ans, sinon rien ! Mais que sommes-nous sans les praticiens qui demeurent la colonne vertébrale de notre secteur libéral ? La préservation de l’accessibilité de tous passera par une nécessaire socialisation du secteur 2 et donc par la redéfinition transparente du coût de la pratique médicale et de la prise en compte des contraintes. Nous ne ferons pas l’économie d’une définition de la gouvernance médicale et de l’intégration des évolutions sociétales. Nous avons besoin d’une communauté médicale en première ligne sur la sécurité, la qualité et l’organisation des soins médicaux. Des contraintes externes obligeront-elles les deux parties, médecins et établissements, à n’en faire qu’une seule ? Des stratégies d’alliance doivent se déployer en direction de nos principaux partenaires : les tutelles, les usagers, les syndicats médicaux et les élus. Mais comment exprimer et transmettre nos messages ? Nous avons besoin d’une communication interne forte, solide afin que notre profession évolue en une corporation avertie et unie, non pour se battre contre, mais pour la liberté d’agir pour la santé de nos concitoyens. Ne perdons-nous pas systématiquement le match public/privé, même à domicile? Tentons alors de contourner ce handicap en conviant les usagers à se placer à nos côtés dans une posture de victime : une hospitalisation privée, privée de liberté d’agir et demain, des usagers privés de la liberté d’être soignés. L’ensemble de ces grands principes ont été posés puis discutés ; le bureau de la FHP-MCO est missionné pour décliner une ligne politique d’actions concrètes qui sera soumise au prochain conseil d’administration. Toutefois, ces objectifs pour être atteints, doivent être partagés, non pas par les seuls administrateurs, mais par l’ensemble des acteurs. Alors, qu’en pensez-vous ?
Président du syndicat national FHP-MCO
Une première Maison de l’Hospitalisation Privée: c’est en Languedoc-Roussillon
Convergence ciblée : un dispositif élargi visant à réduire les effets revenus
MIG cancérologie : allocation de ressources sur la base de règles du jeu nationales
Un financement prenant en compte la qualité via des indicateurs
Mieux identifier le reste à charge
L’industrie du médicament en quête de transparence
Mardi 8 mars 2011 – JT FHP-MCO
9h30 / 16h, Cercle National des Armées, 8 place saint Augustin – Paris
À télécharger : bulletin d’inscription
Près de 2.500 personnes vivant dans les Antilles françaises dépasseraient la valeur toxicologique de référence (VTR) d’exposition au chlordécone,un insecticide puissant utilisé aux Antilles de 1973 à 1993 pour lutter contre le charançon du bananier. Considéré comme un perturbateur endocrinien, classé cancérogène possible pour l’homme, ce pesticide a fait l’objet en 2007 d’une vive polémique quant à de potentiels effets sanitaires graves dans ces territoires d’outre-mer. Un risque accru d’environ 70% de cancer de la prostate en cas d’exposition la plus forte au chlordécone est annoncé. Le pourcentage de surexposition au chlordécone (au-dessus de la VTR) atteint un maximum chez les enfants martiniquais de 3-5 ans vivant dans les zones contaminées (18,5%). Ce taux tombe à 8,6% chez les 6-10 ans, 1,3% chez les 11-15 ans et 0,2% chez les adultes. L’examen des différentes études suggère une baisse de l’exposition au fil du temps, aussi bien en termes d’exposition que d’imprégnation (taux sanguins), une tendance qui « reste à confirmer » selon les auteurs de la publication du BEH.
Prochaines formations du Baqimehp
De la prévention de la maltraitance à la promotion de la bientraitance
– 10-11 février 2011 (Paris)
Démarche qualité de la prise en charge médicamenteuse : comment faire face aux nouvelles contraintes de la certification et de la réglementation
– 17-18 février 2011 (Paris)