Ce sont les économies en santé réalisables en France si les niveaux moyens de particules de diamètre aérodynamique médian passaient de 2,5 à 3 μg/m3.
Source : Santé Publique France, janvier 2025
Anesthésie pédiatrique : recommandations de la SFAR
Le Pr Jean-Michel Constantin, président de la SFAR, était l’invité du CA de la FHP-MCO le 6 février pour une écoute bilatérale. Il a confirmé la fin du moratoire au 31.12.24. La SFAR a créé AVIPEDIA, un outil d’appui à la mise en œuvre des recommandations.
Recul des droits, la Ligue émet 10 recommandations
La Ligue contre le cancer élève la voix et publie un manifeste. 1 personne malade sur 3 concernée par les ruptures de soins estime que cela impacte son traitement, et autant perd son emploi dans les 2 ans qui suivent l’annonce de son cancer.
« Vingt-cinq ans après les premiers États généraux des personnes touchées par le cancer, les personnes malades et leurs proches aidants réunis en collectif ont choisi unanimement d’élever leurs voix face au recul de leurs droits pourtant supposés acquis » et aux « inégalités criantes et observables tout au long du parcours de vie », explique le Dr Philippe Bergerot, président de la Ligue, dans le préambule de ce rapport.
Les 10 recommandations :
- Rendre le dépistage des cancers accessible à toutes et à tous sur l’ensemble du territoire.
- Garantir que chaque personne malade puisse bénéficier d’une consultation d’annonce spécifique, empathique et accompagnée.
- Améliorer la qualité de prise en charge des personnes malades en supprimant leurs restes à charge.
- Améliorer la qualité de prise en charge des personnes malades en facilitant la coordination des soins jusque dans les territoires les plus isolés.
- Assurer l’accès aux traitements en luttant efficacement contre les pénuries de médicaments et en favorisant l’accès à l’innovation.
- Soutenir la recherche et l’innovation pour un meilleur accès à la médecine personnalisée.
- Permettre à toutes et à tous de bénéficier de soins de support sur l’ensemble du territoire.
- Favoriser le maintien et le retour à l’emploi pendant et après la maladie.
- Valoriser et reconnaître l’engagement des proches aidants auprès des personnes malades.
- Rendre les soins palliatifs et l’accompagnement de fin de vie accessibles pour toutes et tous sur l’ensemble du territoire.
Réduire les DIMED
Médicaments à l’hôpital : pourquoi et combien on jette ? Le C2DS et les 14 OMéDITs pilotent une action collective pour mesurer et caractériser les médicaments jetés. La participation est ouverte jusqu’au 16 mars.
Le circuit des déchets issus des médicaments (DIMED) à l’hôpital – à l’interface des processus cliniques, médico-techniques et logistiques – est pluriprofessionnel.
Cette action consiste à mesurer et caractériser durant 7 jours consécutifs les médicaments jetés. La collecte des données, anonymisée par le RésOmedit, est ouverte jusqu’au 16 mars 2025.
Plus de 350 établissements de tout statut disposant d’une PUI ont déjà téléchargé les outils.
Réduire les déchets de médicaments à l’hôpital a de nombreux co-bénéfices :
- Financier : le rapport « charges et produits » de la CNAM envisage une économie de 425 millions d’euros sur les médicaments en 2025.
- Carbone : les médicaments représentent environ un tiers de l’empreinte carbone d’un hôpital et environ 2 % de l’empreinte carbone de la France (source : « Méthodologie de l’empreinte carbone des médicaments », Gouvernement, février 2025).
- Environnemental : la pollution des milieux par les substances actives des médicaments et celle générée par l’incinération des déchets est de plus en plus documentée et préoccupante.
- Social : cette action in situ permet de sensibiliser les acteurs hospitaliers du circuit du médicament. Mesurer pour réduire les déchets réinsuffle du bon sens à l’organisation et aux métiers.
Bienvenue à 3 nouveaux administrateurs FHP-MCO
Bruno Jeanjean, directeur de territoire des Pyrénées-Orientales et de la Polyclinique Médipôle St Roch à Cabestany (Elsan), Fabrice Journel, PDG de la Clinique du Parc Impérial à Nice (Sedna Santé), et Cyril Szymkowicz, DG de l’Hôpital privé Clairval à Marseille (Ramsay Santé).
Bertrand Mignot, directeur territorial Gironde-Dordogne et de la Clinique St Augustin (Bordeaux, Elsan) est élu membre du bureau, en remplacement de Pascal Delubac, parti en retraite.
Le reprocessing de DM fête ses 25 ans dans le monde
En 2000, la FDA aux États-Unis autorisait le retraitement de DM à usage unique. Au 1er janvier 2025, le Danemark et les Pays-Bas se joignaient au club. En France, une expérimentation sur des DM en cardiologie est prévue.
La FHP-MCO/FHP, au côté des fédérations FHF et FEHAP, plaide depuis plus d’une décennie en faveur d’un reprocessing ou retraitement de certains dispositifs médicaux à usage unique.
En vertu de l’article 17 du règlement de l’UE relatif aux dispositifs médicaux, le retraitement n’est autorisé que s’il est conforme au règlement de l’UE relatif aux dispositifs médicaux et s’il est autorisé par les États membres.
Association of Medical Device Reprocessors
L’expérience patient poursuit sa poussée
Selon le baromètre 2024 de l’Institut français de l’expérience patient, 71 % des répondants de l’enquête déclarent avoir déjà entendu l’expression expérience patient et 15 % considèrent qu’une politique d’établissement est déjà bien installée.
S’agissant de la politique d’établissement, 6 % répondent par ailleurs que rien n’a été fait à ce jour, 26 % que cela commence à peine, et 52 % qu’elle est en place et progresse. « Ces données en progression montrent que ce n’est pas un effet de mode », confie Amah Kouevi, directeur de l’institut à Hospimédia.
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