Actus Santé du 13h N° 748 – Une pensée pour Richard Ouin

des établissements certifiés par la HAS affichent de bons (64 %) ou de très bons (23 %) résultats.

Une pensée pour Richard Ouin

La FHP-MCO transmet une pensée à la famille et aux proches de Richard Ouin qui vient de décéder. Richard Ouin, directeur de la Clinique du Cèdre à Rouen, a contribué au développement de l’hospitalisation à domicile. Il était aussi un grand défenseur de sa région, la Normandie.

L’activité en MCO 2023 dépasse celle de 2019

Selon l’ATIH, le nombre d’hospitalisations en MCO a augmenté de 4,3 % entre 2022 et 2023 (+790 000 hospitalisations). L’accueil en ambulatoire augmente de 8,6 % et devient majoritaire par rapport aux hospitalisations avec nuitées.

18 % de la population a été hospitalisée. Cette hausse du recours à l’hospitalisation ne concerne pas l’ensemble des classes d’âge, précise l’ATIH. Une baisse du recours est observée aux âges extrêmes.

La hausse des prises en charge ambulatoires ne s’accompagne pas d’une baisse des hospitalisations complètes entre 2022 et 2023.

La HAS fait le point sur la certification

Sur 1 633 décisions depuis 2021 (soit 70 % des établissements) : 87 % affichent de bons (64 %) ou très bons (23 %) résultats. 9 % sont certifiés sous conditions et 4 % (70 établissements) ne sont pas certifiés.

La HAS indique que les données sont stables par rapport au dernier bilan réalisé en février dernier et les constats de disparités selon les types d’établissements et les régions restent les mêmes.

La nouvelle itération de la certification s’inscrit dans une continuité avec le maintien des patients traceurs, parcours traceur et patient ciblé. La mesure de la satisfaction et de l’expérience patient (e-Satis) devient un critère impératif, et la question de l’engagement du patient au service du collectif (patient-expert, associations de patients, groupes de pairs…) devient un critère à part entière.

Par ailleurs, les exigences concernant la check-list au bloc opératoire seront renforcées.

La HAS révèlera en détail cette sixième itération le 21 janvier prochain lors d’un webinaire. Sa mise en œuvre opérationnelle est prévue dès septembre prochain.

Source : dossier de presse HAS « Où en est la qualité des soins en France en 2024 ? », 18 décembre 2024.

En 2023, le nombre de passages aux urgences recule

Selon l’étude de la DREES, l’activité des urgences a baissé de façon significative et retrouve son niveau de 2017 de 20,9 millions depassages. L’amplitude d’activité est très variable, s’élevant à 19 % au niveau national et jusqu’à 34 % au niveau départemental.

L’écart départemental dépasse par exemple 50 % dans les Hautes-Alpes, la Corse, Mayotte et la Lozère, et se situe entre 40 et 50 % dans 12 autres départements, dont l’Orne, les Vosges, les Yvelines et la Vendée, indique la DREES.

De même, en 2023, le lundi est le jour le plus chargé dans 92 départements avec une activité journalière supérieure de 11 % à celle des autres jours.

Entre le 13 mars et le 13 juin 2023, 8 % des points d’accueil des urgences ont fermé temporairement. 23 % ont instauré un accès régulé, en permanence ou sur certains créneaux horaires.

Financement des soins non régulés

Des urgentistes, pédiatres et tout médecin assurant des soins de manière ponctuelle mais non régulée ne peuvent plus utiliser de modificateurs d’urgence. Avenir Spé propose une négociation immédiate sur ce sujet, dans le cadre d’un avenant à la convention médicale.

Voulons-nous remettre en question la notion même d’urgence et de soins non programmés ? interroge le syndicat. « Cette décision va à l’encontre de l’accès aux soins pour tous et risque même d’aggraver la situation. Rapidement, nos collègues redirigeront les patients vers les services d’urgences, ce qui engendrera mécaniquement une facturation accrue et donc une augmentation des dépenses. »

Donner de son vivant : que peut-on donner ? Comment procéder ?

Crédits photos :  Istock, COMM Santé.