hôpitaux et cliniques privés ont participé à la 3e édition nationale de la semaine « Ma clinique est fantastique » organisée par la FHP pour faire découvrir la filière et les métiers du secteur de la santé.
La convention médicale 2024-2029 en action
Des mesures significatives entreront en vigueur dès le 22 décembre 2024 : entre autres, les consultations des médecins généralistes passent à 30 €, celles des gynécologues à 37 €. D’autres mesures entreront en vigueur en janvier 2025, puis à la mi-année. Voir la dépêche FHP-MCO complète sur le sujet.
Ou encore dès le 22 décembre, sur demande du Service d’accès aux soins (SAS) : les consultations réalisées en dehors de la patientèle du médecin traitant bénéficieront d’une majoration spécifique lorsqu’un médecin acceptera de prendre en charge un patient en dehors de sa patientèle médecin traitant entre 19h et 21h, sur demande de la régulation SAS. Il pourra coter une majoration supplémentaire SHE de 5 €.
L’Académie nationale de médecine interroge l’ostéopathie chez le nouveau-né
Elle rappelle que l’ostéopathie « viscérale et crânienne » chez le nouveau-né repose sur « des affirmations non ou trop peu étayées par des études conformes et par des évaluations objectives et scientifiques de leur efficacité et leur sécurité ».
Les académiciens soulignent que ces actes non remboursés par l’Assurance maladie et proposés aux parents pour leur nouveau-né sont « accompagnés de nombreuses allégations de santé, pour des symptômes aussi banals que des tétées difficiles, des pleurs nocturnes, une constipation, des coliques, un ballonnement, un ronflement, une anxiété ou des otites… » Ils relèvent que « ces insuffisances contrastent avec la multiplication des annonces publicitaires, y compris au sein de maternités, qui aboutit à une offre croissante faite aux parents, de ces pratiques coûteuses. »
Ils dénoncent les annonces publicitaires faisant la promotion de ces pratiques d’ostéopathie chez le nouveau-né au sein des maternités.
L’Académie nationale de médecine invite à une évaluation objective de ces pratiques au regard des revendications formulées.
Toujours pas assez d’infirmières en 2050
L’étude de la DREES estime que la croissance des besoins en soins infirmiers sera supérieure à celle du nombre d’infirmières1 en 2050, et ce malgré leur augmentation de 37 % entre 2021 et 2050.
Extraits. Dans l’hypothèse d’un maintien des politiques de formation en vigueur et de comportements constants, le nombre d’infirmières en emploi serait en hausse de 37 % entre 2021 et 2050, pour atteindre 821 000 en 2050. L’exercice libéral continuerait de se développer, avec une progression de 75 % du nombre d’infirmières libérales. L’âge moyen des infirmières, de 41 ans, resterait quasi stable entre 2021 et 2050.
D’ici à 2050, le nombre d’habitants en France augmenterait moins vite que le nombre d’infirmières, mais la part des personnes plus âgées serait plus élevée.
La hausse des besoins serait ainsi plus importante que celle du nombre d’infirmières : il faudrait 80 000 infirmières supplémentaires en 2050 par rapport à cette projection pour assurer la même couverture de besoins en soins qu’actuellement.
1 - Tout au long de cette étude, les noms des professions et les catégories désignées (étudiantes, inscrites, diplômées, etc.) sont accordés au féminin lorsqu’ils désignent une majorité de femmes (accord de genre majoritaire : on compte un homme pour près de huit femmes exerçant le métier d’infirmier).
Le Palmarès du Point est sorti
Les 10 meilleures cliniques au tableau d’honneur du Point sont : la Polyclinique de Reims-Bezannes (51), Santé Atlantique (44), la Clinique Rhénan (67), le Centre Hospitalier Privé Saint-Grégoire (35), l’Hôpital Privé de Provence (13), le Groupe Hospitalier Privé Ambroise Paré Hartmann (92), la Clinique la Croix du Sud (31), Clinique de l’Anjou (49), Clinique Saint Jean Sud de France (34), la Clinique Pasteur (31).
Pour figurer dans ce tableau d’honneur, les établissements doivent faire preuve d’un service médical et chirurgical complet.
Le parvovirus, la cinquième maladie infantile
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