La France est-elle une puissance du médicament ?
Selon le Leem, moins d’1 nouveau médicament sur 10 est produit en France, contre 1 sur 4 en Allemagne. En Europe, la France est 3e puissance en matière d’essais cliniques, les prix français sont les plus bas (en moyenne 10 % inférieurs) et la fiscalité la plus haute.
Selon le baromètre de l’attractivité de la France pour les entreprises du médicament, l’accès précoce fonctionne mais est restreint réglementairement aux maladies les plus sévères : plus du tiers des nouveaux médicaments (37 %) ne passent pas par cette procédure dérogatoire.
37 % des nouveaux médicaments autorisés en Europe entre 2019 et 2022 n’étaient toujours pas disponibles en France au 31 décembre 2023 (contre 12 % seulement en Allemagne).
Le cadre réglementaire français est instable, souligne le Leem : en 8 ans, les modalités d’accès précoce ont été modifiées 7 fois et la clause de sauvegarde 8 fois. Fort des conclusions de son Baromètre 2024, le Leem attend des « décisions politiques fortes, dont certaines dès le PLFSS 2025 ».
Une nouvelle restitution du score e-Satis
En septembre, la HAS publiera son nouvel outil de restitution. Il saura aussi analyser les commentaires libres et les classer en thèmes et sous-thèmes. Un webinaire explicatif suivra. En projet aussi, un bilan à huit ans du score e-Satis MCO 48 heures.
Les bonnes pratiques de l’antibiothérapie
Des recueils de données permettent à la HAS de démontrer que les durées d’antibiotiques prescrites sont plus courtes dans les établissements avec référent, et les justifications sont mieux tracées pour les durées supérieures à 7 jours.
Dans son rapport d’analyse des résultats nationaux : Antibiothérapie de 7 jours ou moins pour les infections respiratoires basses, campagne 2023 – données 2022, la HAS souligne également que les bonnes pratiques de prescription incluent la mention de durée pour tout médicament : toute prescription d’antibiotiques doit être accompagnée d’une durée. Toute prolongation d’un traitement antibiotique au-delà de 7 jours pour une infection respiratoire basse doit être justifiée par des critères cliniques et ou microbiologiques.
Les centres régionaux en antibiothérapie constituent un appui supplémentaire aux établissements de santé dans la prévention de l’antibiorésistance.
Le fonctionnement des SAS se précise
Un décret publié mi-juin décrit l’organisation et le fonctionnement du service d’accès aux soins (SAS) joignable par le 15. Les actuels 74 SAS couvrent 87 % de la population. Cet été, de nouveaux SAS seront présents dans 22 départements de plus.
Néoplasie maligne : quelles sont les dernières avancées ?
Développement anormal de cellules appelées « néoplasmes » et évoluant sans bénéficier d’une fonction ou d’une structure utile à l’organisme, les néoplasies sont des tumeurs pouvant être bénignes mais également malignes. Explications.
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