5 syndicats sur 6 ont signé la convention médicale
MG France, Avenir-Spé Le Bloc, la CSMF, la FMF et le SML ont adopté la nouvelle convention médicale pour la période 2024-2029, et signé avec l’Uncam et l’Unocam. L’UFML-S l’a rejetée. L’Assurance maladie investit 1,6 milliard sur les 5 ans.
Cette nouvelle convention décline les 4 axes prioritaires définis par la lettre de cadrage du ministère de la Santé et de la Prévention en novembre dernier et par le mandat donné par le Conseil de l’Uncam : améliorer l’accès aux soins, soutenir l’attractivité de la médecine libérale, renforcer la qualité et la pertinence des soins et faire évoluer les modes de rémunération des médecins libéraux.
« La signature de cette nouvelle convention médicale est un succès collectif et le fruit d’un dialogue constructif et inscrit dans la durée. Cet accord témoigne également d’une volonté commune d’améliorer le système de santé au bénéfice de tous, patients comme médecins. Il répond de manière ambitieuse aux enjeux majeurs que sont notamment l’attractivité de la médecine libérale et l’accès aux soins. Les médecins bénéficieront de revalorisations inédites des consultations dès fin 2024 ainsi que d’autres évolutions, qui représenteront un investissement total de 1,6 milliard d’euros pour l’Assurance maladie sur la durée de la convention. Pour les assurés, cette convention doit leur permettre de bénéficier d’un meilleur accès aux soins et d’un parcours plus fluide », précise Thomas Fatôme, directeur de l’Uncam.
Un système de santé « unique au monde »
Le système de santé est jugé « unique » pour son reste à charge faible pour l’usager par 75 % des Français interrogés par OpinionWay. Ce chiffre monte à 81 % chez les plus jeunes (18-24 ans).
Par ailleurs, 54 % des sondés considèrent le doublement de la franchise médicale comme un mal nécessaire pour préserver notre système de santé. Les jeunes en particulier considèrent que c’est logique (65 %). À l’inverse, 46 % des Français ressentent cette hausse comme une brimade.
66 % des Français pensent qu’avec le déremboursement croissant de médicaments et soins par la Sécurité Sociale, c’est aux mutuelles qu’il revient d’assumer les dépenses de santé.
Accouchement : l’opinion des femmes
La qualité, la sécurité et la proximité des soins arrivent en tête des éléments déterminants pour le choix du lieu d’accouchement selon l’enquête commanditée par le Sénat. Moins de 40 % des femmes connaissent les catégories de maternités.
À la demande de la mission d’information sénatoriale sur l’avenir de la santé périnatale et son organisation territoriale, l’institut CSA a réalisé une étude d’opinion sur l’appréciation que les femmes portent sur leur prise en charge avant, pendant et après l’accouchement.
Plusieurs éléments se dégagent :
- la qualité, la sécurité et la proximité des soins arrivent en tête des éléments déterminants pour le choix du lieu d’accouchement ;
- un déficit d’informations est relevé concernant les types de maternités et les caractéristiques qui y sont associées : moins de 40 % des femmes connaissent effectivement les catégories de maternités et plus d’une femme sur deux ne sait pas qu’une maternité de type 1 ne dispose pas de service de néonatalogie ni de service de réanimation ou de soins intensifs néonatals ;
- la prise en charge des mères et des nouveau-nés semble présenter un niveau de satisfaction élevé, malgré des lacunes dans le suivi post-natal : une femme sur cinq estime n’avoir pas été suffisamment informée sur la période après l’accouchement et indique n’avoir bénéficié d’aucun suivi post-natal ;
- une mère sur deux estime avoir connu une dégradation de sa santé mentale après son accouchement, bien souvent sans prise en charge professionnelle ;
- une majorité des femmes sont prêtes à des temps de trajet plus longs pour accoucher dans des maternités plus sécurisées.
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