Le Comité d’orientation des Assises de la pédiatrie et de la santé de l’enfant se donne l’ambition d’un choc d’attractivité avec les 400 mesures issues d’un impressionnant tour de table des parties prenantes dont l’hospitalisation privée. 20 mesures phares composeront la feuille de route pluri-annuelle discutée aux Assises de la pédiatrie enfin programmées le 24 mai prochain. S’il est une priorité à donner en santé publique, c’est bien celle de la génération en devenir.
Nous avons rappelé au comité qu’il faut clarifier au préalable les besoins de cette population pour construire ensuite une politique unique et adaptée à son territoire. En effet, les données épidémiologiques sont dispersées, insuffisamment exploitées et partagées, la corrélation avec des déterminants sociaux, psychosociaux et environnementaux est lacunaire. Des recherches seront aussi nécessaires.
Ensuite, les actions menées sont aujourd’hui dispersées et portées par des acteurs non coordonnés. Nous aspirons à une coopération de tous les acteurs hospitaliers, publics et privés, et de ville, dans les esprits, les outils et les soins, pour bâtir les justes parcours de prise en charge des maladies chroniques ou complexes. Nous connaissons les données catastrophiques de la mortalité infantile en France par exemple, alors n’attendons pas pour agir ! Nos établissements présents aux quatre coins du territoire sont concernés par la naissance, la chirurgie pédiatrique, la médecine de l’enfant, la santé mentale pédiatrique, etc. et, agiles, sont prompts à s’engager davantage.
L’hospitalisation privée souhaite également contribuer davantage à la prévention : et si les maternités étaient aussi des lieux préventifs et d’éducation à la santé ? La santé de l’enfant se pense à toutes les étapes, dans et hors les murs de l’établissement hospitalier. Et c’est bien l’attractivité du projet d’établissement, celui de son territoire et des moyens octroyés pour mieux former et exercer, qui créera l’attractivité des métiers de la santé de l’enfant aujourd’hui en tension.
Au-delà de la maltraitance des financements dont nous sommes victimes, ce chantier sera suivi avec une grande acuité par la FHP-MCO et son Groupe Expert Naissance.
Nous vous rappelons la pétition en ligne pour défendre l’hospitalisation privée maltraitée : les signatures de la pétition doivent être amplifiées avec l’ambition partagée d’atteindre les 100 000 signatures. Nous vous invitons à la partager largement auprès de vos professionnels, les médecins et les patients.