Le 13h fête sa 700e édition !
Lancée à la création de la FHP-MCO en 2008, le « 13h », newsletter de la FHP-MCO, informe les adhérents chaque lundi. 700 éditos des 3 présidents successifs ont donné le ton politique de la semaine, complétés par 700 interviews d’acteurs de la santé. Bon anniversaire !
Covid : protection des personnes à risque
Santé publique France observe une augmentation de 24 % de la détection du SARS-CoV-2 dans les eaux usées cette semaine « témoignant d’une circulation active du virus dans l’Hexagone ».
Il est « primordial que les personnes à risque se protègent en ayant recours à la vaccination contre la grippe saisonnière et la Covid-19 et que chacun continue d’adopter les gestes barrières. »
Le Bulletin de Santé publique France du 6 décembre 2023 indique plus précisément que « concernant la Covid-19, la tendance à la hausse des indicateurs syndromiques s’est poursuivie (en semaine 48) en ville et à l’hôpital, en particulier chez les 65 ans et plus. Le taux de positivité diminuait en médecine de ville mais était en augmentation à l’hôpital. Une hausse des indicateurs virologiques issus des tests réalisés en laboratoires de biologie médicale était observée dans toutes les classes d’âge parmi la population qui a été testée. »
15 000 RU défendent les droits des usagers
Selon France Asso santé, 60 % des RU sont des femmes, et l’âge le plus représenté est 73 ans. Ils sont retraités à 68 %, et la moitié sont ou étaient cadres. 29 % viennent du secteur de la santé et 49 % s’engagent pour améliorer la prise en charge et 47 % pour se rendre utile.
L’existence et l’utilité de ces 15 000 RU « sont souvent méconnues des usagers eux-mêmes alors qu’ils contribuent à résoudre de nombreux problèmes et qu’ils sont un appui précieux dans le parcours de soins », indique France Assos Santé. Les résultats de l’enquête menée par l’association mettent en lumière « le rôle indispensable des RU dans chaque territoire et le fort sentiment d’utilité que leur procure leur engagement. »
Les affections postnatales concernent plus de 30 % des femmes
Selon The Lancet Global Health, au moins 40 millions de femmes dans le monde sont susceptibles de souffrir d’affections qui persistent dans les mois, voire les années, qui suivent l’accouchement, et qui représentent une charge de morbidité élevée.
Les auteurs de l’article publié dans The Lancet Global Health appellent à « une plus grande reconnaissance au sein du système de santé de ces problèmes courants, dont beaucoup surviennent après le moment où les femmes ont généralement accès aux services postnatals. Des soins efficaces tout au long de la grossesse et de l’accouchement sont également un facteur de prévention essentiel, affirment-ils, pour détecter les risques et éviter les complications susceptibles d’entraîner des problèmes de santé durables après l’accouchement. »
Parmi ces affections figurent notamment les douleurs pendant les rapports sexuels (dyspareunie), qui touchent plus d’un tiers (35 %) des femmes dans la période post-partum, les lombalgies (32 %), l’incontinence anale (19 %), l’incontinence urinaire (8 à 31 %), l’anxiété (9 à 24 %), la dépression (11 à 17 %), les douleurs périnéales (11 %), la peur de l’accouchement (tocophobie) (6 à 15 %) et l’infertilité secondaire (11 %).
Maladie de charcot : un nouveau test sanguin conduirait à un diagnostic plus rapide
La sclérose latérale amyotrophique (SLA) ou plus communément appelée la maladie de Charcot touche cinq personnes chaque jour en France selon l’Association pour la Recherche sur la SLA. Bien qu’incurable, des travaux de recherche permettraient toutefois d’obtenir un diagnostic précoce, qui faciliterait la prise en charge et une plus grande maîtrise de son évolution. Nous vous en disons plus…
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