Des services d’urgence en difficulté
« Le fonctionnement des SU n’a jamais été aussi altéré » indique le rapport de Samu Urgence de France. 1 SU répondant sur 2 a fermé une ligne médicale, 54 % utilisent des mesures de réorientation pour diminuer le flux.
1 service d’urgence (SU) répondant sur 2 a fermé une ligne médicale. 157 services (57 % des répondants) déclarent avoir fermé au moins une ligne médicale, et parmi eux, 41 % ont dû fermer plusieurs lignes. Ces fermetures étaient pour 44 % continues, 41 % fréquentes, 15 % ponctuelles.
Parmi les 272 SU répondants, 117 ont mis en place une régulation médicale d’accès. Elle est organisée de jour et de nuit pour 60 %, et uniquement de nuit pour 40 %.
147 SU ont mis en place cet été des mesures de réorientation pour diminuer l’importance du flux et l’adapter aux ressources. Cette réorientation s’exerce pour 37 % vers d’autres SU de proximité et 83 % vers la médecine libérale (centres de soins non programmés, médecin traitant, maison de santé pluriprofessionnelle…).
163 SU répondants ont fermé au moins ponctuellement. La fermeture d’un service est définie par l’absence complète d’accueil de patients se présentant spontanément ou adressés par le Centre 15.
70 % des SMUR répondants ont été amenés à fermer au moins une ligne de SMUR cet été. 233 SMUR ont participé à cette enquête, représentant 54 % des SMUR du territoire national, dans 94 départements. 166 SMUR ont fermé au moins une fois une ligne SMUR durant l’été, dont 62 fermetures fréquentes ou continues. Ces fermetures concernent 59 départements.
Sur les 88 centres 15 répondants, 56 % déclarent avoir eu une augmentation d’activité en moyenne de 10 %.
Covid : prudence
« Nous constatons toujours des tendances inquiétantes concernant le Covid-19 à l’approche de la saison hivernale dans l’hémisphère nord », a déclaré l’OMS. Il n’existe pas actuellement un seul variant dominant dans le monde, mais le sous-variant d’Omicron EG est en augmentation.
Gestion des déchets, il faut agir
Les déchets représentent 5 % des émissions des gaz à effet de serre selon le Shift project et 3 % selon l’Observatoire du C2DS. Peu émissifs comparés aux produits de santé, ils sont soumis néanmoins à une forte règlementation, en priorité la loi AGEC (2020).
La loi AGEC impose le tri obligatoire des déchets non dangereux à la source (notamment le papier, métal, plastique, verre et bois), des biodéchets en 2023 (à partir de 5 tonnes) et sans seuil à partir de 2024, et des textiles dès 2025.
D’une manière générale, la hiérarchie des modes de traitement est : 1/ réutilisation, 2/ recyclage, 3/ valorisation autre (énergétique), 4/ élimination.
Vos obligations :
Dématérialiser les bordereaux de suivi de déchets via la plateforme Trackdéchets : déchets dangereux, fluides frigorigènes, amiante et, à venir, DASRIA.
Effectuer un tri séparé des 8 flux correspondant aux déchets de papier/carton, métal, plastique, verre, bois (textile au 1er janvier 2025), et des déchets de plâtre et de fractions minérales. Les biodéchets, les huiles alimentaires et les déchets dangereux sont également des filières obligatoires.
Produire un rapport annuel de caractérisation des déchets et attestation d’obligation de tri.
Des dispositifs de collecte séparée des emballages ménagers et des papiers d’une part, et des biodéchets d’autre part, doivent être mis à disposition du public.
À savoir que les filières REP (éco-organismes) permettent de mieux valoriser le déchet et de ne pas payer deux fois pour son élimination : de nombreuses filières concernent les établissements.
Ne pas oublier que les établissements et leurs responsables légaux encourent des sanctions en cas de méconnaissance de certaines règles (contraventions, amendes, peines d’emprisonnement).
Enfin, le don est possible et permet d’éviter des déchets : repas non consommés, matériel médical…
Thérapie génique : où en sommes-nous ?
Aujourd’hui en France, les maladies génétiques touchent plus de 3 millions de personnes. La thérapie génique fait partie des espoirs thérapeutiques les plus innovants pour traiter ces pathologies.
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