Conforter le rôle des sages-femmes
Les sages-femmes ont signé l’avenant n°7 : revalorisation significative de l’activité libérale, promotion de leur rôle dans la prévention, mesures renforcées pour l’accès aux soins. 61 millions d’euros d’honoraires investis sur les 2 ans à venir.
L’Union nationale des caisses d’assurance maladie (Uncam), l’Organisation nationale syndicale des sages-femmes (ONSSF) et l’Union nationale et syndicale des sages-femmes (UNSSF) l’ont signé le 11 juillet 2023. L’avenant n°7 prévoit :
- La création d’une aide forfaitaire annuelle allant jusqu’à 2 000 euros pour les sages-femmes libérales exerçant une part de leur activité en établissement de santé ;
- La valorisation de l’accompagnement par les sages-femmes libérales des accouchements en « ambulatoire » et des sorties très précoces des maternités ;
- La rémunération versée aux sages-femmes est portée à 50 euros pour le suivi de grossesse des femmes bénéficiaires de la Complémentaire santé solidaire (C2S) ;
- Une aide forfaitaire annuelle de 300 euros pour les sages-femmes qui s’engagent dans ces actions dites d’ « aller vers », pour les inciter à intervenir en dehors de leurs cabinets et notamment à destination de ces publics ;
- La rémunération forfaitaire annuelle de santé publique d’un montant maximum de 1000 euros par sage-femme et par an, pour favoriser l’atteinte d’objectifs de santé publique et améliorer la qualité de la pratique : vaccination et suivi bucco-dentaire pour les femmes enceintes, réalisation d’entretiens pré et postnataux obligatoires et des séances de préparation à la naissance et à la parentalité.
Chaleur été 2022 : 5 000 morts en France
L’été 2022 a été le plus chaud jamais enregistré en Europe. Des chercheurs de l’Inserm ont enregistré 61 672 décès attribuables à la chaleur en Europe entre le 30 mai et le 4 septembre 2022.
En termes absolus, les scientifiques ont montré que le pays avec le plus grand nombre de décès attribuables à la chaleur tout au long de l’été 2022 a été l’Italie, avec un total de 18 010 décès, suivi de l’Espagne (11 324) et de l’Allemagne (8 173). La France arrive en 4e position, avec 4 807 décès liés à la chaleur.
La grande majorité des décès se concentre dans la tranche d’âge des 80 ans et plus.
Dans ce contexte, les estimations faites par l’équipe suggèrent aussi qu’en l’absence d’une réponse adaptative efficace, le continent fera face à une moyenne de plus de 68 000 décès en excès chaque été d’ici 2030 et de plus de 94 000 d’ici 2040.
IPA : trouver sa place
L’IRDES note dans son rapport un début d’exercice difficile des IPA, notamment pour créer un périmètre d’activité sans empiéter sur celui des autres, tout en faisant reconnaître leurs droits (prescription).
Il semble « nécessaire de construire une collaboration poussée avec un ou plusieurs médecins, de manière à ce que celui-ci adresse, sans opérer un tri préalable, ses patients à l’IPA. Doté d’une autorité forte, le médecin possède la capacité d’accroître la légitimité de l’IPA en inscrivant lui-même les premiers rendez-vous avec l’IPA », note le rapport.
CPTS : clarifier les missions et assurer un financement pérenne
Les porteurs de projet souhaitent « de la visibilité et de la stabilité », et les rapporteurs du Tour de France des CPTS demandent des crédits FIR pour financer un coordinateur et de fixer dans les ACI des résultats pluriannuels d’au moins 3 ans.
Autres propositions du rapport : prévoir dans les objectifs liés aux financements une place aux projets d’initiative locale allant jusqu’à 30 % et, dans la négociation nationale de l’accord conventionnel interprofessionnel (ACI), tenir compte de facteurs locaux. « Une majoration pourrait être prévue quand il y a un impact sur certaines missions comme l’accès aux soins non programmés. »
Par ailleurs, les rapporteurs ont aussi observé des ambiguïtés sur les objectifs des CPTS qui « sont parfois tentées d’aller au-delà de leur rôle d’organisation des soins primaires sur le territoire et de se positionner en effecteurs de soin ». Il faut clarifier le rôle des CPTS d’organisation et de structuration des acteurs du soin ambulatoire, et non d’effecteur de soin.
Les CPTS sont passées de 450 en 2019 à 756 en 2022 (+40 %) dont 389 avec l’ACI signé fin 2022 (444 au 21 juin 2023).
Quand les objets connectés améliorent le bien-être et optimisent le suivi médical
Les nouvelles technologies sont une véritable source de recherche et de développement dans le domaine médical. Plus connue sous l’appellation de « santé connecté » ou « e-santé », elle fait référence à un nombre croissant d’objets connectés, permettant de suivre de façon plus personnalisée et en temps réel la santé des individus. Nous vous apportons un éclairage sur le sujet !
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