Cette année encore des vagues de fortes chaleurs estivales n’ont pas attendues le 21 juin pour se faire sentir. Notre climat change et son évolution est caractérisée par une élévation globale des températures ainsi qu’une augmentation de la fréquence, de la précocité, de l’intensité et de la durée des vagues de chaleur. Nous bénéficions d’un dispositif de vigilance météorologique et une instruction publiée le 12 juin dernier vient présenter les modalités actualisées d’organisation mises en œuvre pour préparer et gérer les impacts sanitaires liés à la survenue des vagues de chaleur, afin de protéger les populations.
Cette instruction nous rappelle que la lutte contre la canicule est l’affaire de tous. Celle des professionnels de santé en première ligne qui disposent d’un plan de gestion des tensions hospitalières et des situations sanitaires exceptionnelles ou d’un plan bleu. Celle des collectivités soumises à un plan départemental d’alerte et d’urgence au profit des personnes âgées et des personnes en situation de handicap en cas de risques exceptionnels, ou à un plan communal de sauvegarde et un registre communal nominatif relatif aux personnes âgées et en situation de handicap. Celle des employeurs qui exécutent le document unique d’évaluation des risques professionnels. Ce sont autant de plans qui devront être coordonnés.
Le niveau rouge du dispositif de vigilance météorologique a été activé pour la première fois en 2019, puis à nouveau en 2020 et en 2022. Dans ses scénarii les plus pessimistes, Météo France prévoit que des canicules plus intenses et d’une durée cinq fois plus longue que celle de 2003 pourraient survenir en France.
Canicule / Covid 19, un même combat dans les territoires : il nous faudra retrouver le même esprit de solidarité et une coordination efficace entre tous les acteurs. D’une manière générale il faudra préparer nos équipes et nos organisations à être résilients.