Santé des soignants : innovons et agissons ensemble
Agnès Firmin Le Bodo a lancé une feuille de route pour documenter l’état sanitaire des professionnels de santé, recenser les bonnes pratiques, améliorer des comportements de prévention des professionnels et l’accès à la médecine du travail.
Cette grande consultation est ouverte à tous les professionnels intervenant dans les secteurs sanitaire et médico-social, indique le ministère. Elle est élaborée en concertation étroite avec toutes les fédérations, les représentants des professionnels de santé.
Le questionnaire d’une quarantaine de questions permettra aux professionnels de santé de s’interroger sur leur santé et leur démarche de prévention.
Un sentiment d’information stable
Le baromètre 2023 de France Assos Santé révèle que plus de 90 % des personnes interrogées se sentent bien informées sur leur santé et sur les soins reçus. 1 sur 4 estime que le droit de choisir son médecin ou son établissement n’est plus garanti.
Interrogés sur leur sentiment de prise en compte des volontés et préférences d’un proche concerné en matière de soins pour sa fin de vie, 60 % des sondés considèrent qu’ils l’ont été totalement ou partiellement, 23 % indiquent que ces souhaits et préférences n’avaient pas été exprimés, et 15 % qu’ils n’ont pas été pris en compte.
Par ailleurs, 37 % des Français ont déjà fait l’expérience d’une pénurie de médicaments en pharmacie, une proportion en augmentation de 8 points par rapport à 2022.
Environ 1 Français sur 3 dit être familier avec la notion de représentation et de défense des usagers. Seulement 30 % savent qu’il existe des personnes qui les représentent au sein des établissements de santé.
Des mesures du « Plan Eau » concernent la santé
1 000 projets seront identifiés sur 5 ans pour recycler et réutiliser les eaux usées. Des freins réglementaires seront levés pour valoriser des eaux non conventionnelles. Lire le dossier de presse du ministère de la Santé.
Fin de vie : 27 recommandations
La mission d’évaluation de la loi Claeys-Leonetti a achevé ses travaux sur le cadre législatif de la fin de vie. Le rapport ne prend pas de position sur l’aide active à mourir et questionne la législation sur la sédation profonde jusqu’au décès.
Accroître la reconstruction mammaire
30 % des femmes concernées par une mastectomie totale s’engageraient dans une reconstruction du sein. La HAS et l’INCa lancent une plateforme d’aide à la décision partagée. Suivez le guide.
À l’annonce d’une mastectomie, plusieurs décisions sont à prendre, indiquent la HAS et l’INCa : reconstruire chirurgicalement le volume du sein enlevé ou conserver le buste plat, réaliser la reconstruction dans le même temps que la mastectomie ou en différé, choisir la technique chirurgicale qui convient le mieux. Autant de questions complexes qui relèvent à la fois du type de cancer du sein, des techniques médicales envisageables et des préférences de chaque femme, qui doivent être partagées avec les professionnels de santé. C’est la raison pour laquelle la HAS et l’INCa encouragent les professionnels et les femmes à s’engager sur une démarche de « prise de décision partagée ».
Les risques de cancer du poumon
Ils sont de 10 à 45 fois plus élevés chez les fumeurs selon les seuils de tabagisme, indiquent les résultats d’une étude présentée au European Lung Cancer Congress, informe APM.
Crédits photos : Adobe stock, Istock