La santé aura bien sa place dans le Conseil national de la refondation, annoncé par le gouvernement. Le 3 octobre prochain, en province, dans la ville du Mans, le Conseil national de la refondation en santé – le CNRS – sera lancé, et se présente d’ores et déjà comme une réforme des territoires.
L’occasion nous est donnée concernant l’avenir des territoires de prendre au mot ceux du Dr François Braun, ministre de la Santé et de Prévention, sur les urgences : « Ce qui fonctionne, on le pérennise et on l’inscrit dans le droit commun ; ce qui ne fonctionne pas, on l’arrête ; ce qui vient de démarrer, on poursuit l’expérimentation. »
En effet, les professionnels de santé, les citoyens et les élus au sein des 1 200 bassins de vie en France probablement regroupés, devraient être sollicités pour proposer des solutions. L’heure sera à l’action et à la mutualisation des initiatives pour éviter les redondances, et non plus aux diagnostics déjà largement connus. Le dispositif sera conduit selon des « figures libres » (transfrontalier, laïcité, …) et des sujets ciblés autour du médecin traitant, la permanence des soins, l’attractivité et la prévention. Parallèlement, des sujets nationaux seront traités (numérique, DES de médecine générale…).
La volonté politique d’aller vite pour mettre en place des outils adaptés est bien là car les travaux au sein des territoires doivent être bouclés d’ici la fin de cette année et ceux au niveau national à la fin du premier trimestre 2023.
Le ministre a rappelé vouloir renouer avec l’esprit Covid du « travailler ensemble » au sein des territoires avec des principes de droits et devoirs. Nous y adhérons pleinement car nous avons régulièrement défendu la promotion des initiatives des professionnels de santé pour mieux répondre aux besoins de la population pendant les différentes vagues de la COVID 19. Il reste à nous assurer de l’écoute et de la place du secteur privé dans ce dispositif.
Frédérique Gama
Présidente de la FHP-MCO