Des médecins certifiés à partir de janvier 2023
L’accréditation volontaire des médecins intègre la certification qui devient obligatoire en 2023 et qui sera définie par 6 textes d’ici fin 2022, sur le contenu du dispositif, les référentiels, la gestion des comptes, les contrôles, le financement.
Participez à l’observatoire MCO
Depuis 30 ans, l’observatoire économique des Cliniques Privées présente une image économique, financière et d’activité, et permet de se benchmarker. Covid, forte inflation, pluriannualité des financements… Participez : info@ctc-conseil.com
Consultez la dépêche FHP-MCO 683.
Détecter la maltraitance des enfants jusqu’à 5 ans
La valeur prédictive positive (VPP) de l’algorithme créé par le CHU de Dijon est de 85,2 % pour une maltraitance hautement probable et 50 % suspectée. Elle est de 94,4 % et 78,3 % pour les enfants de moins d’un an. Voir www.santepubliquefrance.fr
Baromètre MNH : dégradation du système de santé
93 % des soignants pensent que le système se dégrade, pourtant 63 % adorent leur métier (soit le double des autres actifs), 95 % ont le sentiment de faire un travail « utile » et 93 % « intéressant ». Pour seuls 27 %, il est reconnu à sa juste valeur.
La désillusion s’est profondément installée indique le baromètre : les professionnels de santé sont bien moins heureux au travail que les autres actifs.
27 % seulement des professionnels de santé estiment que leur travail est reconnu à sa juste valeur (contre 46 % des Français en général) et 91 % que leurs métiers sont moins reconnus/considérés qu’auparavant.
27 % seulement des professionnels de santé estiment que leurs perspectives d’évolution sont motivantes (contre 44 % des Français en général)
68 % des actifs hospitaliers ont envisagé de changer de métier au cours des deux dernières années.
Les trois-quarts des professionnels de santé (soit le double des autres actifs) sont notamment mécontents de la prise en compte des risques professionnels, qu’ils soient physiques (73 % de mécontents) ou psychosociaux (76 %).
67 % estiment ne pas « avoir suffisamment de temps pour accomplir leur travail ». 52 % assurent que leur travail « leur génère un niveau de stress inacceptable », alors que les deux-tiers des actifs en France (66 %) disent l’inverse.
L’enquête a été menée du 21 avril au 9 mai 2022 auprès de 465 professionnels de la santé (dont 298 infirmiers/ères et aides-soignant(e)s et 3 013 Français par MNH Odoxa.
Crédits photos : Istock