Publication de nouveaux indicateurs de qualité des parcours
Après la BPCO, la HAS publie les indicateurs de la maladie rénale chronique, du syndrome coronarien chronique et de l’obésité. Une fiche méthodologique décrit les étapes d’élaboration et les livrables attendus pour les acteurs impliqués.
Médicament : signaler une rupture de stock
La nouvelle plateforme Trustmed de l’ANSM est ouverte depuis le 3 mai pour déclarer les risques de rupture et les ruptures de stock des médicaments d’intérêt thérapeutique majeur.
Logiciels de prescription : nouvelle certification HAS
La certification des logiciels d’aide à la prescription (LAP) est optionnelle mais recommandée par la HAS qui publie procédure (V2021) et référentiel (médecine ambulatoire) et à venir en mai les LAP à usage hospitalier.
Objectifs : améliorer la sécurité de la prescription en réduisant le risque d’iatrogénie, faciliter le travail des professionnels, améliorer l’efficience des traitements en diminuant leur coût à qualité égale, et favoriser le respect de la réglementation.
Dans une volonté de simplification, la nouvelle procédure de certification des LAP s’articule avec la réglementation européenne sur le marquage CE.
Par ailleurs, il est à noter qu’à partir du 26 mai 2021, une refonte totale de la réglementation européenne qui encadre la mise sur le marché des dispositifs médicaux (DM) va être mise en place. Les prérequis à l’obtention du marquage CE médical, les outils de transparence et de traçabilité sont considérablement renforcés.
Pour une évolution du décret de compétences
9 infirmiers sur 10 estiment nécessaire de faire évoluer leur cadre de compétences. 97 % aimeraient renforcer leur rôle dans la prévention et l’éducation thérapeutique, 95 % leur positionnement dans la gouvernance du système de santé (+ 3 points depuis juin 2020), selon l’Ordre des infirmiers.
40 % des infirmiers indiquent que la crise leur a donné envie de changer de métier (+3 points par rapport à octobre 2020) alors que 21 % se disent au contraire renforcés dans leur détermination à être soignants (+4 points vs. octobre 2020). Pour 39 % d’entre eux, la crise n’a rien changé du tout (-7 points vs. octobre 2020).
40 % des infirmiers indiquent que la crise leur a donné envie de changer de métier. Ils sont 96 % à souhaiter que les enseignements de cette crise permettent de faire évoluer la profession de manière significative.
Après un an de crise sanitaire, 86 % des infirmiers consultés estiment que cette crise sanitaire a révélé le rôle essentiel des infirmiers dans le système de soins, 90 % se disent fiers de leur profession.
Toutefois, seuls 51 % des répondants se disent satisfaits de leur profession et ils sont 64 % à estimer que la profession infirmière est ingrate (chiffres stables vs. juin 2020). 51 % pensent que leur profession ne permet pas de connaître de véritables évolutions et perspectives de carrière (-4 points par rapport à juin 2020), 11 % pensent que ce n’est pas du tout le cas.
Ils sont par ailleurs 46 % à estimer que depuis le début de la crise sanitaire, le métier d’infirmier n’est pas mieux reconnu par les patients et le grand public, 60 % qu’il n’est pas mieux reconnu par les autres professions de santé, 77 % qu’il n’est pas mieux reconnu par les pouvoirs publics.
À 10 ans, les infirmiers sont notamment favorables aux évolutions suivantes : 92 % d’entre eux sont favorables au principe de devenir acteurs de la coordination, de la gestion du parcours du patient et de son orientation (53 % très favorables). Ils sont également favorables au développement de l’usage de nouvelles technologies dans leur pratique à 85 % (44 % très favorables) et 79 % seraient favorables (43 % très favorables) à l’idée d’évoluer vers d’autres champs d’expertise comme la santé publique, le judiciaire, la veille et la sécurité en santé.
Consultation menée en ligne du 30 avril au 5 mai 2021 par l’Ordre national des infirmiers, à laquelle plus de 30 000 infirmiers ont répondu.
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