Médecines alternatives et complémentaires

Le CNOM recadre

Une tribune à charge sur les médecines alternatives et complémentaires dans Le Figaro a déclenché une vague de réactions dans les médias et les réseaux sociaux. Dans un communiqué de presse, le CNOM regrette que « la forme véhémente de l’interpellation publique, dans laquelle il est impliqué, ait davantage alimenté le buzz médiatique d’un moment qu’une réflexion sereine et argumentée sur le sujet. » L’Ordre rappelle qu’il n’a aucune « compétence institutionnelle pour se prononcer » et renvoie le débat vers l’Académie de médecine, qui a publié un Webzine didactique sur le sujet de l’homéopathie en juillet 2015 et « invite la population à s’y référer dans son intégralité pour qu’elle se forme sa propre appréciation » et que le médecin « peut être appelé à répondre de ses pratiques devant les chambres disciplinaires ».

Protection des données de santé

Les sénateurs ont planché sur l’évolution du projet de loi sur la sécurisation des données de santé à caractère personnel, pour en améliorer notamment le dispositif de recours à des prestataires extérieurs pour le codage ou l’audit des données du PMSI. Ainsi, l’accès des prestataires extérieurs aux données de santé « serait réalisé dans les conditions techniques renvoyant à la politique générale de sécurité des systèmes d’information de santé (PGSSi-S) ». Cet accès ne serait en outre autorisé que « dans la stricte mesure de ce qui est nécessaire à leur mission ».
Par ailleurs, les objets connectés collectant des données de santé seront soumis à labellisation par la CNIL.

Prix de la télémédecine

Les négociations conventionnelles sur la télémédecine se poursuivent. L’Assurance maladie a avancé le niveau de rémunération des professionnels de santé participant à des actes de téléconsultation et de télé-expertise : de 25 € à 30 € pour la téléconsultation, il serait pour la télé-expertise de 12 € à 20 € (et un forfait annuel de 150 € pour le médecin requérant). Un forfait de 350 euros pour les équipements serait prévu.

Les risques iatrogéniques

Le collectif de bon usage du médicament (composé de nombreuses organisations dont le LEEM) fait le point sur une campagne de communication multi supports déployée depuis trois ans et interpelle la ministre avec 10 propositions. L’occasion également de rappeler que chaque année en France, plus de 10 000 décès, plus de 130 000 hospitalisations et près de 1,3 million de journées d’hospitalisations ont pour origine un mauvais usage du médicament. Dans 45 à 70 % des cas ces évènements seraient évitables.

 

Infodialyse n°7 est sortie

De nombreuses structures privées de dialyse ont participé aux actions de dépistage mises en place dans le cadre de la semaine nationale du rein du 3 au 10 mars 2018, en partenariat avec France Rein. Elles ont ainsi contribué aux démarches de prévention pour retarder la survenue de la maladie rénale dans le cadre d’une opération axée cette année sur les femmes : « Le rein et la santé des femmes ». La FHP Dialyse les remercie pour leur implication qu’elle avait encouragée et vous propose un retour en images de plusieurs de ces actions.

Découvrir l’Infodialyse #7