Vous étiez 230 directeurs, responsables qualité, financiers et cadres de soins présents jeudi à la journée IFAQ co-organisée par la FHP-MCO et la FHP-SSR. Un signe de votre intérêt pour comprendre les enjeux du dispositif désormais généralisé de l’Incitation Financière à l’Amélioration de la Qualité et pour en maîtriser la mécanique.
La part de financement à la qualité est certes encore faible – avec 0,4 à 0,6 % des ressources Assurance Maladie – mais la dynamique est lancée et nous œuvrons pour que cette part soit amenée à croître. La qualité est enfin reconnue par le système de tarification. Emparons-nous de ce levier extraordinaire de management qui donne du sens à nos actions.
Les indicateurs utilisés sont ceux déjà obligatoires et diffusés publiquement, ils dépendent des activités de l’établissement de santé et non de son statut juridique. Ils permettent de calculer pour chacun deux scores, qui ne sont autres que des moyennes pondérées : l’un valorise le niveau atteint et l’autre valorise l’évolution de ses indicateurs. Le modèle est accessible, transparent et non discriminant en fonction du statut.
Un grand merci à nos intervenants qui nous ont permis de baliser les champs politique, technique, régional et international du financement à la qualité. Demain, le score intégrera vraisemblablement, aux côtés des indicateurs de processus et des indicateurs cliniques actuels, des indicateurs de résultat dont les contours restent à définir. Il couvrira à terme la globalité du parcours de soins du patient, incluant la médecine de ville et les SSR.
Notre système est finalement capable de produire le pire comme le meilleur. La non-qualité coûte bien plus cher que la qualité, une évidence reconnue aujourd’hui en termes de financement. Peut-être un signe de maturité de l’ensemble des acteurs de santé et des parties prenantes.