L’utilisation de l’impression 3D pour la santé se développe progressivement au sein des hôpitaux et des laboratoires de recherche. Les imprimantes 3D permettant une production simple et personnalisée, cette nouvelle technologie pourrait révolutionner le milieu médical : prothèses sur mesure, greffes de peaux inespérées, impression de tissus, le champ des possibles représente un énorme panel d’innovations.
Vers une révolution de la prise en charge
Comme le montre les exemples de la prothèse faciale imprimée en 3D, permettant au patient de reprendre une alimentation normale et de couvrir le trou de la taille d’une balle de tennis sur son visage, de la vie d’un bébé sauvée par une prothèse trachéale permettant de lui éviter des épisodes de détresse respiratoire mortels, du projet Robohand imprimant des prothèses de doigts pour les enfants amputés, ou encore des plâtres Cortex légers, aérés, lavables, recyclables et imprimés sur mesure, cette avancée scientifique majeure ouvre le champ de nombreuses possibilités en terme de greffes, et à un coût mineur.
Outre les prothèses médicales et les plâtres, les imprimantes 3D sont désormais capables d’imprimer des cellules humaines, technique appelée bioprinting ou bio-impression. Cette technique ouvre la voie à d’autres utilisations thérapeutiques : dans le cas des grands brûlés pour les remplacements de peau, ou encore dans les myopathies pour le tissu musculaire voire même dans les maladies rares comme le syndrome d’Ehler-Danlos (atteinte du tissu conjonctif), et de manière plus générale à la médecine régénérative.
Bénéfices et risques
Les bénéfices de l’impression 3D pour le marché de la santé sont évidents : personnalisation du traitement, coût de fabrication moindre et création de tissus humains ouvrant de larges éventualités scientifiques.
L’impression 3D est porteuse de nouveaux espoirs dans de nombreux domaines médicaux, mais comme toutes les avancées de ce type, il amène de grandes interrogations éthiques qui incitent à avancer prudemment.
L’impression 3D ouvre donc un champ de possibilités énorme pour les chercheurs et médecins, et permet de caresser l’idée d’un jour pouvoir régénérer des organes entiers.
Des tissus artificiels fabriqués rapidement et à moindre coût pourraient servir aux tests cosmétiques et médicamenteux.
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