La santé mobile, aussi appelée m-santé, s’impose progressivement dans les habitudes des patients, et plus particulièrement dans les pays émergents où la m-santé représente une solution économique aux systèmes de santé. En France les médecins sont de plus en plus nombreux à s’équiper et à intégrer le mobile dans leur relation avec leurs patients.
La mSanté convainc de plus en plus de patients
La mHealth (pour « mobile health », ou mSanté en français, regroupe tous les services touchant de près ou de loin à la santé disponibles en permanence via les Smartphones ou encore les tablettes informatiques.
Selon une récente étude mondiale pour PwC Global Healthcare menée par The Economist Intelligence Unit , 52% des consommateurs interrogés pensent que la mSanté améliorera le coût de leurs soins, 48% leur qualité et 46% la praticité des soins dans les trois prochaines années.
Les patients s’attendent aussi à ce que la mSanté change leur façon de gérer une maladie chronique (48%), de chercher de l’information (59%) et même de communiquer avec leurs médecins (48%). Autre information clé qui ressort de cette étude : 59% des utilisateurs de mSanté ont remplacé quelques visites chez le médecin ou un autre professionnel de santé grâce à la mSanté.
Les médecins français utilisent leur Smartphone à des fins professionnelles
En France, un récent baromètre de Vidal sur les médecins utilisateurs de Smartphones a révélé quelques riches enseignements.
Premier d’entre eux : la majorité de ces médecins utilisent leur Smartphone à des fins professionnelles (94%) et au bénéfice de leurs patients. Ainsi le Smartphone est devenu un outil quotidien de la pratique de la médecine en France.
Deuxième fait-marquant : le Smartphone devient un véritable outil d’accompagnement pour la prescription. En effet, l’information sur le médicament représente une part importante puisque 53% des médecins utilisateurs ont téléchargé des applications médicales dont 68% concernent les bases de données médicamenteuses et 65% les interactions médicamenteuses.
Enfin, le baromètre montre que plus d’un médecin sur deux communique son numéro à ses patients, une marque de proximité entre les patients et leurs patients.
L’exemple de l’Afrique du sud
En Afrique du Sud, pour répondre aux difficultés rencontrées par le système de santé, le mobile représente une solution et même une opportunité pour les opérateurs de santé.
En effet, la mSanté sera la plus bénéfique au gouvernement pour réduire les coûts. Ainsi dans le secteur public, 49% des postes de santé sont vacants et le mobile pourrait réduire ce déficit de ressources en étendant la pyramide des soins de santé et en autonomisant la population. Dans le privé où les établissements fournissent de gros efforts pour garder les patients hors de l’hôpital, le mobile permettrait de développer la surveillance à domicile.