Pour permettre une automatisation de la collecte des données des patients et faire face à la demande croissante des établissements hospitaliers – de pair avec l’implantation croissante du dossier médical électronique – la solution de connecter les appareils biomédicaux entre eux est de plus en plus prisée.
Qu’est-ce que réellement la connectivité, et quel est son but ?
La connectivité a pour définition « l’intégration de dispositifs médicaux à des systèmes d’information ». Son objectif est d’envoyer automatiquement les données issues des différents appareils biomédicaux connectés aux patients dans son dossier médical informatisé. La collecte manuelle des données devient superflue, permettant un gain de temps conséquent pour les équipes soignantes.
Quels sont les avantages et limites de la connexion des appareils biomédicaux ?
Les avantages réels sont pour les équipes médicales une remontée automatique des constantes vitales du patient pris en charge, un gain de temps, une réduction du risque d’erreurs et une vision globale de l’état du patient.
Pour les équipes informatiques et biomédicales, l’intérêt est une compatibilité des appareils existants avec les SIH (Systèmes Informatiques Hospitaliers) ainsi qu’une meilleure adoption des outils informatiques.
La principale difficulté réside dans le fait que chaque appareil biomédical a un langage de communication qui lui est propre et que le nombre de fournisseurs d’appareils est très important. En outre, chaque fournisseur possède au sein d’une même gamme plusieurs sortes d’appareils, ce qui peut créer une confusion sémantique.
En s’appuyant sur le concept de Big Data et dans une perspective Smart Data – c’est-à-dire en se focalisant sur les données pertinentes au sein d’une large quantité de flux – il s’agit désormais d’aller vers une médecine prédictive et individualisée grâce à la connexion permanente des appareils biomédicaux.